Eugène PIGOT1874 - 1916
- Status : Frère coadjuteur
- Identifier : 2863
Identity
Birth
Death
Biography
[2863] Eugène PIGOT naquit le 12 mai 1874, à Beaumont-en-Cambresis, diocèse de Cambrai, département du Nord.
Le 1 novembre 1900, malgré une certaine opposition de sa famille, il entra au séminaire des Missions Etrangères comme Frère Coadjuteur, et il fut agrégé à la Société le 21 novembre 1905.
Il remplit, à la satisfaction de ses supérieurs, les diverses fonctions qui lui furent confiées, en 1905, à la crypte et à la lingerie, puis de 1906 à 1910 à la porterie. De santé fragile, des rhumatismes articulaires le clouèrent sur son lit, parfois pendant plusieurs mois.
En 1910, M. Pigot remplaça son confrère Amédée Mareschal, à la procure du séminaire. Il aimait cette charge qui, bien que lourde pour lui, l'amenait à faire de nombreuses courses en ville. Vers 1913, son état de santé aggravé d'albuminerie, l'obligea à prendre du repos au sanatorium St. Raphaël de Montbeton, où il passa presque une année.
De retour à Paris en 1914, il fut nommé auxiliaire auprès de l'économe du séminaire dans sa tâche quotidienne rendue difficile en raison de la guerre. Malgré sa santé délicate, mais grâce aux soins et aux précautions qu'il prenait, il pût vaquer à peu près à tous les offices de sa charge.
Au matin du 29 décembre 1916, on le trouva mort dans son lit. Il fut inhumé dans la caveau de la Société des Missions Etrangères, au cimetière Montparnasse, à Paris.
Obituary
M. PIGOT
AUXILIAIRE LAÏQUE DE LA SOCIÉTÉ DES MISSIONS-ÉTRANGÈRES
M. PIGOT Eugène, né à Beaumont (Cambrai. Nord)) le 12 mai 1874. Entré comme frère coadjuteur au séminaire des Missions-Etrangères le 1er novembre 1900. Agrégé à la Société le 21 novembre 1905. Mort au séminaire le 29 décem¬bre 1916.
M. Pigot avait eu pour entrer dans notre maison à lutter contre sa famille, qui, quoique bien chrétienne, regrettait vivement sa déci¬sion. Sa piété et son vif désir de se dévouer aux missions lui donnèrent le courage de vaincre toutes les oppositions.
Il remplit, à la satisfaction de ses supérieurs, les diverses fonctions qui lui firent confiées à la crypte, à la lingerie, et en 1906 à la con¬ciergerie. Sa santé fragile le força plus d’une fois à s’arrêter ; des rhumatisme articulaires le clouèrent pendant plusieurs mois sur son lit. Il supporta ces épreuves ave la résignation d’une âme vraiment religieuse, convaincue que s’incliner sous la volonté divine est le meil¬leur moyen d’acquérir des mérites. Plus ou moins remis, il reprenait son office avec courage.
En 1910, il remplaça le Frère Amédée Mareschal à la procure du séminaire. Cette charge, qu’il aimait, était un peu lourde pour lui, principalement à cause des courses qu’il devait faire pour la remplir. On s’en apercevait bien, lorsqu’il rentrait de ville, à la fatigue de ses traits et à la lenteur de sa marche. Quand aux rhumatismes se joignit l’albuminurie, notre cher Frère Pigot dut aller demander au sanatorium Saint-Raphaël, à Montbeton, des forces qu’un repos de quelques jours à Paris ne lui rendait plus. Il y resta près d’une année et parut avoir obtenu une amélioration réelle. Mais à peine revenu au séminaire, et chargé d’aider l’économe dans sa tâche quotidienne, rendue difficile par la guerre, il retomba dans son état de faiblesse persistante. Il pouvait cependant, grâce aux soins et aux précautions qu’il prenait, vaquer à peu près à tous les offices de sa charge, et il ne semblait guère plus fatigué que d’ordinaire, lorsque le 29 décembre 1916, au matin, nous le trouvâmes mort dans son lit. Il fut enterré au cimetière Montparnasse, dans le caveau qui appartient au séminaire des Missions¬Etrangères. Que le bon Dieu récompense notre fidèle auxiliaire dont les souffrances ont été longues, et dont un dévouement et un travail de 16 années ont été bien méritoires.
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References
[2863] PIGOT Eugène (1874-1916)
Références biographiques
AME 1919-20 p. 48. CR 1916 p. 176. 260.