Joseph GRÉGOIRE1884 - 1941

[2946] GRÉGOIRE Joseph est né le 7 août 1884 à Lucey (M.-et-M.). Il entre au Séminaire des Missions Etrangères en 1902. Il termine ses études au Collège général de Penang, où il est ordonné prêtre le 7 juillet 1907. Il part le 10 juillet suivant pour la mission du Kouangtong. Il étudie la langue à Young-koung et à Hoi-Hao, puis s’établit à Siou-Toui-Shan en 1912, à Seang-To en 1914 et à Ting-On en 1916. En 1924, il est nommé supérieur du petit séminaire de Pakhoi. Malade et neurasthénique, il revient en France en 1926. Il se retire peu après à Montbeton, où il meurt le 13 avril 1941.

M. GRÉGOIRE

MISSIONNAIRE DE PAKHOI

M. GRÉGOIRE (Joseph-Julien-Marius) né le 7 août 1884 à Lucey, diocèse de Nancy (Meurthe-et-Moselle). Entre laïque au Séminaire des Missions-Étrangères le 19 septembre 1902. Prêtre le 7 juillet 1907. Parti pour le Kouangtong le 10 juillet 1907. Mort à Montbeton le 13 avril 1941.

Joseph-Julien-Marius Grégoire naquit le 7 août 1884 à Lucey, diocèse de Nancy (Meurthe-et-Moselle). Prêtre le 7 juillet 1907, il partit le 10 du même mois pour la Mission de Canton. Peu de temps après son arrivée, Mgr Morel l’envoya apprendre la langue à Young-Kong auprès d’un prêtre indigène. Il travailla dans cette région pendant quelques années et la quitta ensuite pour aller à Hainan prêter main-forte à M. Pénicaud, qui l’installa dans la sous-préfecture de Ting-On. Quand M. Pénicaud fut mobilisé, M. Grégoire resta seul dans la grande île qu’il aimait tant, et dont il parlait parfaitement le dialecte différent du cantonnais.

En 1924, le Saint-Siège venait de confier Hainan aux Pères du Sacré-Cœur de Picpus tout en étant sous la juridiction du Vicaire apostolique de Pakhoi. M. Grégoire installa ces bons Pères à Hoihow, leur fit visiter les chrétientés déjà établies, les mit au courant des œuvres existantes, et le 31 décembre de cette même année il rentra à Pakhoi.

Mgr Gauthier le nomma alors Supérieur du petit séminaire où il réussit magnifiquement, laissant à ses anciens élèves le souvenir d’un homme distingué et d’une élocution facile ; il avait su gagner l’affection de ses jeunes gens. Malheureusement il fut éprouvé par la maladie, devint neurasthénique et finalement il dut rentrer en France, espérant que le pays natal lui rendrait sa belle santé d’autrefois. Ne voulant pas rester inactif, il accepta la charge d’une petite paroisse au diocèse de Nancy ; mais ce ne fut pas pour longtemps, car quelques années plus tard, ne se sentant plus capable de continuer son service, il dut se retirer à Montbeton où il mourut subitement le jour de Pâques, 13 avril. 1941, alors qu’il se mettait à table avec ses confrères.

~~~~~~~