Antoine MIRANDE1896 - 1981
- Status : Prêtre
- Identifier : 3270
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Identity
Birth
Death
Missions
- Country :
- India
- Mission area :
- 1925 - 1981 (Pondichéry)
Biography
[3270] MIRANDE Antoine naît à Hendaye le 10 décembre 1896. Son père est employé des douanes. Il fait ses études primaires à Urdos et ses études secondaires au Collège Notre-Dame de Belloc. Il demande à entrer aux Missions Étrangères le 10 août 1914 et y est admis comme aspirant le 31 août. Mobilisé pendant la grande guerre, il est démobilisé en 1919 avec le grade de sous-lieutenant. Il reprend ses études et fait sa philosophie au Séminaire de Bièvres à partir du 30 septembre 1919 et poursuit ses études théologiques à Paris. Il est ordonné prêtre le 20 décembre 1924. Destiné à la Mission de Pondichéry, il part le 20 avril 1925 et y arrive le 15 mai 1925.
Enseignant et père spirituel
On l'envoie sur la montagne de Yerkaud (1), pour apprendre l'anglais, sous la direction des Frères de St. Gabriel. Au bout d'un an, il est nommé au Petit séminaire de Pondichéry comme professeur de français. En 1929, il est transféré à la paroisse de Manambady, qu'il dirige jusqu'en mai 1930. Après un court séjour à Reddiarplayam, il est envoyé au Collège St. Joseph de Cuddalore (2) en septembre 1930. Il est l'assistant du P. Verdure, principal de ce collège. La santé du P. Verdure se détériorant, il devient le principal de cet établissement scolaire en mars 1934, fonction qu’il exerce jusqu'en 1936, année à laquelle il est muté au Grand Séminaire St. Pierre de Bangalore où il enseigne dix huit ans, jusqu'en 1954. Il doit revenir à Pondichéry pour exercer sa charge de supérieur local des Pères MEP. Il travaille au Petit Séminaire de 1954 à 1958, puis remplace le P. Hougard comme curé de la paroisse Notre Dame des Anges jusqu'en 1961.
Au mois de décembre 1961, il est rappelé à Bangalore, où l’on a besoin d'un directeur spirituel au Grand séminaire. Il assume cette fonction jusqu'en avril 1969. A cette date, il donne sa démission, en raison de sa mauvaise santé et se retire à l'évêché de Pondichéry. Mais ce n’est pas pour y vivre dans l'inaction : messe quotidienne au Couvent de Saint-Joseph de Cluny, messe le dimanche à Notre-Dame-des-Anges, confessions, accueil des prêtres indiens venant lui demander conseil, etc. Mais avec les années, sa santé s’affaiblit. A 84 ans, il souffre d'une grave maladie d'estomac et doit se rendre à l'hôpital Ste Marthe de Bangalore, où il meurt le 31 mars 1981 d'une crise cardiaque.
C’est donc toute une vie passée dans le diocèse de Pondichéry et à Bangalore comme professeur au Grand séminaire et comme directeur spirituel. Le P. Mirande laisse le souvenir d’un grand cœur, fidèle jusqu'au bout à son idéal missionnaire.
1 – Au nord de Salerne.
2 – Juste au sud de Pondichéry.
Obituary
Le Père Antoine MIRANDE
Missionnaire de PONDICHÉRY
1896 - 1981
MIRANDE Antoine
Né le 10 décembre 1896 à Hendaye
Entré aux Missions Etrangères le 30 septembre 1919
Prêtre le 20 décembre 1924 – Destination pour Pondichéry (Inde)
Parti le 20 avril 1925
En Mission : Ministère actif : 1926-1980
Retraite : avril 1980
Décédé à Sainte-Marthe de Bangalore le 31 mars 1981
Voir carte nº 3
Enfance et jeunesse
Antoine Mirande naquit à Hendaye le 10 décembre 1896. Son père était employé des douanes. Le foyer compta 6 enfants : 4 filles et 2 garçons. Son frère Paul fut tué pendant la guerre 1914-1918. Une de ses sœurs, Adrienne, était la mère du P. Pierre Geyres, lui aussi missionnaire de Pondichéry, prématurément décédé le 6 octobre 1964.
Antoine Mirande fit ses études primaires à Urdos et ses études secondaires au collège N.-D. de Belloc jusqu’à là philosophie incluse, études couronnées par le baccalauréat. Ses études terminées, il fit sa demande d’entrée aux Missions Etrangères, le 10 août 1914, et il fut admis comme « aspirant » le 31 août. La Grande Guerre était déjà déclarée ; vraisemblablement, étant donné la situation, on ne recevait pas de séminaristes aux Missions Etrangères, car tout était désorganisé. Toujours est-il qu’Antoine Mirande fut professeur au collège de l’Immaculée-Conception à Pau en attendant d’être mobilisé. Il fit donc une partie de la guerre et fut démobilisé en 1919 avec le grade de sous-lieutenant. La route était désormais libre pour entrer aux Missions Etrangères. Aussi le trouvons-nous au séminaire de Bièvres le 30 septembre 1919. Ordonné prêtre le 20 décembre 1924, il reçut peu après sa destination pour la Mission de Pondichéry. Parti le 20 avril 1925, il arriva à Pondichéry le 15 mai.
En mission
Sa première occupation fut évidemment d’étudier l’anglais. A cet effet, il fut envoyé à Yercaud, chez les Frères de St-Gabriel où il séjourna environ un an. En 1926, il fut nommé assistant au petit séminaire collège de Pondichéry, où pendant deux années scolaires il se consacra à l’enseignement du français et autres matières.
Comme en 1929, il y avait besoin de quelqu’un pour tenir la paroisse de Manambady, l’évêque eut recours au P. Mirande. Il resta dans ce poste jusqu’au mois de mai 1930 ; il fut alors envoyé comme curé intérimaire à Rettiarpalayam pour suppléer le P. Gabillet fatigué et cela jusqu’au mois de septembre. Il faut croire que l’on avait décelé chez le P. Mirande de grandes dispositions pour l’enseignement puisque, au mois de septembre 1930, nous le trouvons au collège Saint-Joseph de Cuddalore comme assistant du P. Verdure, principal de ce collège. Comme le P. Verdure était sérieusement fatigué, le P. Mirande le remplaça dans sa charge de principal, au mois de mars 1934, charge qu’il exerça jusqu’en 1936.
Il est bien connu que dans les grands séminaires, surtout en mission, on manque toujours plus ou moins de professeurs. C’était le cas pour le grand séminaire régional de Bangalore. Donc on s’en fut quérir le P. Mirande à Cuddalore pour faire de lui un directeur dans ce séminaire. Il enseigna diverses matières à la satisfaction de tous et cela jusqu’en 1954.
C’est alors qu’il fut nommé supérieur local de la communauté de Pondichéry. Pour exercer efficacement cette nouvelle charge, il convenait qu’il vînt à Pondichéry. Il quitta donc Bangalore et fut nommé de nouveau assistant au petit séminaire collège de Pondichéry, de 1954 à 1958. Tout allait bien mais voilà que fut vacante la place de curé de la paroisse N.D. des Anges par le départ du P. Hougard. Qui mettre à sa place ? On pensa tout de suite au P. Mirande et voilà le P. Mirande curé de cette paroisse jusqu’en 1961, tout en remplissant sa charge de supérieur local. Cette situation dura jusqu’au mois de décembre 1961, au terme de son mandat de supérieur local.
La formation spirituelle des futurs prêtres est un point important. La fonction manquait de titulaire au grand séminaire St-Pierre de Bangalore. Alors, une fois de plus on fit appel au P. Mirande déjà bien connu et fort apprécié au séminaire. Au mois de décembre 1961, il boucle donc ses valises et repart pour Bangalore. Cette charge de directeur spirituel, il l’assuma jusqu’au mois d’avril 1969. A cette époque il commença à sentir sérieusement la fatigue et le poids des ans. Aussi donna-t-il sa démission pour se retirer à l’archevêché de Pondichéry. Mais ce ne fut pas pour y vivre dans l’inaction. Aussi longtemps qu’il le put, il assura la messe quotidienne au couvent des Sœurs de St-Joseph de Cluny ; chaque dimanche il célébrait une messe à l’église de Notre-Dame des Anges, sans parler des confessions qu’il y entendait, car il était toujours disposé à rendre service. A l’archevêché, on lui demandait souvent de faire des traductions d’anglais en français ou vice versa. Il faut ajouter aussi qu’il resta pendant toutes ces années le conseiller et le soutien de nombreux prêtres indiens qui venaient à lui car ils estimaient sa prudence et en même temps son enthousiasme apostolique. Bien souvent il était pour eux un vrai réconfort. Son temps de retraite fut donc bien rempli. Mais avec les années les misères physiques se firent sentir plus douloureusement. Dans sa 84e année, il fut atteint d’une grave maladie d’estomac : ce qui le décida à entrer à l’hôpital Ste-Marthe de Bangalore où il fut très bien soigné. En fait, ce ne fut pas cette maladie qui mit fin à ses jours. Il fut emporté par une crise cardiaque, le 31 mars 1981.
Voilà une brève évocation de la vie sacerdotale et missionnaire du P. Mirande. Nous voyons qu’elle fut assez variée. Cependant on peut dire que c’est à la formation des prêtres indiens au séminaire St-Pierre de Bangalore qu’il donna le meilleur de lui-même pendant 26 ans. Un confrère qui a longtemps vécu avec lui au séminaire a bien voulu livrer ses souvenirs et ses impressions. Voici donc ce que l’on pourrait appeler un « portrait » du P. Mirande.
« Bien souvent, nous ne prenons toute la mesure de la grandeur morale d’un homme que lorsque celui-ci nous a quittés. Le départ du P. Mirande laisse un grand vide pour tous ceux qui l’ont connu et qui ont travaillé avec lui.
Il a passé toute sa vie missionnaire dans le diocèse de Pondichéry et à Bangalore comme professeur, procureur et père spirituel, dans les communautés qui lui étaient confiées, d’abord à Cuddalore, ensuite au grand séminaire de Bangalore.
Né au creux de la vallée d’Ossau, Tonio (pour les intimes) avait gardé la nostalgie des altitudes, le cœur et le jarret des montagnards. Il aimait les courses en vélo et les périlleuses excursions dans les montagnes. Seul et loin des chemins battus, lui si sociable et si expansif recherchait la solitude. C’était un des multiples contrastes de sa personnalité. On avait l’impression qu’en la personne d’Antoine Mirande l’Esprit Saint réussissait à ébaucher la synthèse si délicate de l’humain et du divin.
L’humanisme chrétien n’est pas une contradiction ; il est cependant une gageure, un idéal qui défie les forces de la nature. Il est une harmonie, un chef-d’œuvre de la grâce que Dieu seul peut réussir pourvu que nous le laissions faire.
Humain, Antoine Mirande l’était jusqu’au bout des doigts. Il savait jouir, il aimait la vie, passionné de musique, d’esthétique. Il appréciait aussi la bonne chère, gourmet sans être gourmand. Réceptif et délicat, il aimait les créatures et savourait la grâce séductrice de toute beauté créée.
Et cependant son âme ultra sensible à l’humain était profondément éprise de Dieu. Au séminaire St-Pierre, il passait de longues heures à la chapelle, non pas somnolent, mais visiblement recueilli, agenouillé en la présence de Dieu, absorbé en cette présence par une Foi vive, seul à seul avec le Seigneur.
Ces âmes généreuses sont souvent déconcertantes. Le P. Mirande déconcertait bien souvent. On le prenait pour un sceptique, pour quelqu’un qui n’y croit pas ; et de fait «Tonio » ne croyait ni à sa vertu ni à sa valeur personnelle. Une longue expérience des hommes lui avait appris à se méfier des apparences et des beaux sentiments. Il maniait volontiers le « pic » du doute méthodique pour décaper la vertu authentique de tout vernis artificiel. A tout prix il voulait dégager la réalité des apparences, l’être du paraître. Il avait horreur du pharisaïsme pour lui et pour les autres et dans son zèle à démasquer tout ce qui pouvait ressembler à du pharisaïsme inconscient, il avait souvent la dent dure. A un confrère en vacances qui lui écrivait pour lui demander si tout allait bien au séminaire, il répondait ironiquement : « Depuis que tu n’es plus là, tout va très bien. » Un bon évêque, légèrement grisé par ses succès personnels au Concile, nous détaillait en un long monologue ses éblouissantes interventions qui avaient éclairé de délicates questions. Pour conclure ce discours l’évêque nous demanda tout de go : « Et vous, mes Pères, qu’enseignez-vous à nos séminaristes ? ». Imperturbable, le P. Mirande répondit : « Nous leur demandons de remercier le Seigneur d’avoir donné à son Eglise un évêque tel que vous »... A un jeune évêque qui dans son humble reconnaissance pour sa consécration épiscopale s’écriait : « Si le Saint-Esprit m’a choisi moi, pour évêque, c’est qu’il veut se servir même de mes défauts pour faire le bien. » Tonio lui répondit : « Gardez-les bien, Monseigneur ! » Ce qui nous montre que le P. Mirande avait un esprit d’à propos assez caustique, mais sans méchanceté.
Ce besoin de Dieu dont nous avons parlé et le désir de servir efficacement les séminaristes furent les caractéristiques du P. Mirande, pendant ses longues années de présence au séminaire St-Pierre. Le côté humain de son caractère attirait la sympathie ; une sorte de magnétisme se dégageait de sa personne. Les séminaristes l’appréciaient, l’affectionnaient et lui faisaient confiance. Il était toujours présent pour répondre à leurs désirs, au besoin pour les réprimander, mais toujours pour les servir. Il était le procureur diligent qui avait l’œil au moindre détail, mais surtout un père ouvert à leurs souffrances et à leurs joies. Il savait les écouter et compatir. Les problèmes des plus pauvres, des plus humbles devenaient ses problèmes. Il écoutait les séminaristes bien plus qu’il ne les sermonnait. S’il avait l’intellectualisme en horreur, il possédait cette « intelligence du cœur », ce don de sympathie compréhensive qui crée une connaturalité entre le professeur et ses élèves.
Comme directeur spirituel, il n’avait pas à déchiffrer le cœur de ses séminaristes, il les devinait. Il communiait avec eux par une sorte d’intuition affectueuse. Chez lui les séminaristes se sentaient chez eux.
En 1942, l’armée japonaise pénétra jusqu’en Inde. Les Anglais réquisitionnèrent alors le séminaire St-Pierre de Bangalore pour y installer un hôpital. La guerre terminée, ils le rendirent d’ailleurs en parfait état. Pendant ces années-là, le P. Mirande donna toute sa mesure. Il était alors procureur-économe et pendant l’exode de Bangalore à Salem, tout le poids de ces déménagements et emménagements, toutes les démarches auprès des militaires, tout reposa sur ses épaules. Grâce à lui et à son dévouement, cet exil de 4 ans qui aurait pu être dommageable pour la formation des séminaristes fut au contraire une période heureuse et bénéfique dans l’histoire du séminaire.
S’il est vrai que l’homme a l’âge de son cœur, Antoine Mirande n’a jamais vieilli. A 80 ans, il était encore jeune et, en sa compagnie, les anciens comme les nouveaux ne s’ennuyaient pas. Sa bonne humeur, ses boutades malicieuses, son sens de l’humour animaient la communauté et « ensoleillaient » les réunions sacerdotales. Sa gaîté communicative était irrésistible.
« Tonio » avait un charisme : une voix profonde et chaude, nuancée, aux sonorités de cuivre, d’une extraordinaire richesse d’harmoniques. Il aimait chanter. A la chapelle, sa voix d’or soutenait la prière et réchauffait les cœurs. Un jour de Noël, à N.-D. des Anges à Pondichéry, il chanta en solo un « Minuit, chrétiens » émouvant. Il se surpassait. L’assemblée en silence écoutait médusée. A la sortie de la messe une « payse », le chignon fort dans le vent et le cotillon aussi, avise « Tonio » et lui lance goguenarde : « Pour avoir une voix pareille, il faut être Béarnais. » La réplique arrive, lapidaire : « Des jambes comme les vôtres ne peuvent appartenir qu’à une Basque. » Comme on le voit, il avait le sens aigu de la répartie.
Sa vie sacerdotale connut une grande grâce et une grande peine. En 1940, le P. Mattéo Crowley prêcha au séminaire une retraite inoubliable. Ses conférences portaient sur le sens du Sacrifice de la messe et les exigences de notre consécration sacerdotale. Les paroles du prédicateur traduisaient une telle intensité de vie intérieure, de foi vivante et de charité que l’auditoire en était retourné. Nous étions secoués en nos consciences et bouleversés en nos cœurs. Cette retraite fut « caillou blanc » dans l’itinéraire de la vie spirituelle du P. Mirande, un renouveau dans la compréhension de son idéal sacerdotal et jusqu’à son dernier jour, à l’hôpital Ste-Marthe, la célébration de l’Eucharistie fut pour lui la «grande action » et sa force dans la souffrance : il vivait pour sa messe.
La grande épreuve fut la mort de son neveu, Pierre Geyres, missionnaire avec lui à Pondichéry. Pierre était un garçon de valeur, un prêtre d’élite, un grand espoir pour la mission. Il nous fut enlevé tout jeune, à l’aube de sa carrière missionnaire qui s’annonçait merveilleuse. La douleur de la maman fut cruelle, la souffrance du tonton fut profonde. En sa délicatesse fraternelle, il eût voulu écrire à sa sœur éplorée : « Pardonne-moi de n’avoir pas su veiller sur ton enfant...»
Le P. Mirande aimait sa famille, son frère aîné qui fut tué à la guerre en 1914, son oncle Justin, curé d’Hasparren, saint prêtre pour qui « Tonio » avait de la vénération et ses 4 sœurs, âmes d’artistes et cœurs sensibles qui vibraient avec lui sur une même longueur d’onde et lui écrivaient souvent. Une à une, elles disparurent avant lui, le laissant seul dans sa solitude avec Dieu. Il ne fut jamais malheureux ! En plus de sa maladie d’estomac, un œdème du poumon le faisait beaucoup souffrir. Il acceptait la souffrance avec le sourire ; il aspirait à la vision béatifique. « Je veux disparaître. Plus rien ne m’attire ici-bas. Vivement le ciel ! » me confia-t-il deux jours avant sa mort. Il s’endormit subitement, sans agonie, dans une défaillance cardiaque.
Le P. Mirande fut un grand cœur, fidèle jusqu’au bout à son idéal missionnaire. Il nous voit maintenant dans la lumière de Dieu, nous ses confrères qu’il a voulu former. Il sait combien tous nous lui restons attachés. Puisse-t-il nous aider à le suivre dans cette voie de Foi vive et de profonde humilité. »
Frédéric Harou.
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References
[3270] MIRANDE Antoine (1896-1981)
Références biographiques
AME 1925 p. 118. CR 1925 p. 148. 1934 p. 207. 1936 p. 204. 1948 p. 135. 1952 p. 88. 1955 p. 84. 1957 p. 78. 1958 p. 77. 78. 1960 p. 80. 1961 p. 86. 91. 1962 p. 98. 101. 1963 p. 111. 1964 p. 68. 1965 p. 140. 1966 p. 175. 1969 p. 138. 139. 153. 1976 p. 189. AG 80-81 p. 204. BME 1925 p. 178. 252. 442. 314. 439. 1935 p. 449. 1936 p. 141. 918. 1938 p. 350. 1948 p. 187. photo p. 336. 1951 p. 150. 153. 1952 p. 126. 147. 1954 p. 11. 44. 1955 p. 69. 554. 792. 1956 p. 467. 1957 p. 233. 652. 653. 1958 p. 85. 878. 1959 p. 404. 877. 878. 881. 1961 p. 394. 507. 596. 688. 691. 946. EPI 62P208. 499. 63P325. 65P557. 104P42. 120P216. R.MEP N° 130 p. 18. 116 p. 45. EC1 N° 79. 84. 313. 324. 462. 467. 565. 695. 697. 708. NS 8P253. 14P446. 49P54. 59P15. 73P118. 83/C2. 141P183. 144P272.