Noël PONS1922 - 2000
- Status : Prêtre
- Identifier : 3852
Identity
Birth
Death
Other informations
Missions
- Country :
- Malaysia - Singapore
- Mission area :
- 1949 - ? (Penang)
- Country :
- Japan
- Mission area :
- 1953 - 1994 (Osaka)
Biography
[3852] PONS Noël est né le 25 décembre 1922 à Vabre-Tizac (Aveyron).
Il entre aux MEP en 1945. Ordonné prêtre le 30 octobre 1948, il part le 7 avril 1949 pour le Collège général de Penang (Malaisie).
Rapidement il tombe gravement malade et doit prendre un long repos.
En 1953, il est affecté au diocèse d'Osaka (Japon).
Après avoir étudié le japonais, il est chargé de la paroisse de Sanda en 1956. En 1961, il revient à Kobé. Il est affecté à la paroisse de Shimoyamate, d’abord comme vicaire, puis comme curé à partir de 1964. En 1969, il devient curé de Takatori, puis, en 1988, prêtre coopérateur à la paroisse d'Akashi, et, en 1991, prêtre coopérateur à la paroisse de Tarumi.
En 1994, il revient définitivement en France à cause de sa santé. Il se retire au sanatorium de Montbeton.
Il meurt le 31 janvier 2000. Il est inhumé à Montbeton.
Obituary
Père Noël Eugène Marcellin Pons 1922-2000
Un jeune berger au séminaire (1922-1949)
Le jour de la Nativité de Notre Seigneur 1922, dans la campagne aveyronnaise de Vabre Tizac, naquit un garçon dont le nom était tout trouvé. Le petit « Noël » fut accueilli avec joie et foi dans cette famille catholique pratiquante des Pons, de Lacoste. Enfant intelligent, il fréquenta l’école primaire de Vabre et reçut en famille une éducation chrétienne, où l’influence de son père fut profonde. En mission, plus tard, il expliquera en détails à ses paroissiens japonais, dans ses homélies sur le Bon Pasteur, que vers 1930 un petit écolier de la campagne ne pouvait passer son temps à regarder la télévision ou à s’amuser avec des jeux électroniques, mais, dès le retour de l’école, devait aller garder les moutons. Et ses explications, fortement imagées grâce à son expérience enfantine, frappant l’imagination des auditeurs, - dont la plupart n’ont sans doute jamais vu de moutons ! – ceux-ci sortaient de l’église avec une vénération renouvelée pour le Bon Pasteur .. et aussi leur propre pasteur !
En réponse à une vocation sacerdotale ressentie – peut-être à la suite d’un pèlerinage diocésain à Lourdes au cours duquel l’évêque a longuement parlé des vocations – il entre au Petit séminaire de Graves et, tout naturellement, se prépare à devenir prêtre diocésain en poursuivant ses études au Grand séminaire de Rodez. Il s’y perfectionne en latin et y apprend l’esprit de soumission à l’autorité dans l’Église et même à l’État français. Entre 1943 et 1945, sous la France Libre du maréchal Pétain, il fait un stage aux « chantiers de jeunesse », puis l’expérience plus douloureuse du STO (Service du Travail Obligatoire) en Autriche nazie, à Saint Paulin, près de Vienne, où il travaille dans des conditions pénibles comme ouvrier libre . Un jour, il y risque de peu la mort, une bombe ayant éclaté à proximité de l’usine où il se trouvait. La veille de leur libération ses camarades et lui furent durement traités, entassés et en équilibre sur des planches posées au dessus de flaques d’eau, avec l’interdiction formelle de parler. Psychologiquement, il restera marqué toute sa vie par cette expérience de jeunesse et son corps gardera lkes traces de gerçures profondes dont il souffrit à cette époque. Au cours de sa vie missionnaire, il lut de nombreux récits de prisonniers de guerre et des livres d’histoire concernant cette période sombre de sa jeunesse.
Changement de cap. Le 12 février 1945, il entre au Séminaire des Missions Étrangères de Paris. Il a déjà terminé ses études de philosophie et reçu tonsure et ordres mineurs au Séminaire de Rodez. Il est en théologie quand, un beau matin, pendant que ses congénères suivent un cours, il quitte subrepticement les bâtisses du séminaire diocésain, la malle sur le dos, et file ainsi à l’anglaise vers Paris. À la rue du Bac, il reçoit le sous-diaconat le 20 décembre 1947, puis fait le pas du diaconat le 29 juin 1948. Il y est ordonné prêtre le 3 octobre de la même année. L’heure du départ en mission approche.
Un missionnaire aveyronnais au Collège Général de Penang (1949-1952)
Le père Pons est envoyé au Collège Général de Penang quelques mois après son ordination sacerdotale. Le départ en mission a lieu le 7 avril 1949. Quand le navire s’éloigne des côtes françaises, le jeune prêtre est porté par cette joie de pouvoir offrir sa vie pour la formation du clergé autochtone en Asie, l’un des buts principaux de la Société des Missions Étrangères. Les professeurs du Collège de Penang, qui avaient vécu la guerre et l’occupation japonaise, avaient besoin de renforts. La guerre terminée, les séminaristes de Birmanie, de Thaïlande, de Malaisie et de Singapour revenaient au Collège pour leurs études de philosophie ou de théologie.
Ce n’est pas évident pour un jeune missionnaire d’être ainsi catapulté professeur de métaphysique peu après son ordination, d’autant plus que les cours étaient donnés en latin. Les élèves, venant de pays différents, la langue commune au Collège était le latin, tant pour les cours que pour les relations des élèves entre eux et avec leurs professeurs (ainsi que pour les parties de football) !
Le père Pons se lance bravement dans l’enseignement en latin. De sa terre natale du Rouergue, il avait hérité d’une bonne dose de bon sens et de simplicité. . Il sait relativiser les difficultés et les résoudre. Ses cours n’ont rien de doctoral. Il s’efforce, en s’ajustant à ses élèves de cultures variées, d’éclairer leur foi par la raison, autant que notre intelligence puisse le faire. Ses cours sont appréciés. Les élèves lui font un jour un compliment, en jouant sur la signification latine de son nom : Tu es Pater Pons, et vere Pons es inter Divinam Sapientiam et nostram ignorantiam ! (tu t’appelles père Pons, et vraiment tu es le pont entre la Sagesse divine et notre ignorance).
Sa santé ayant été fragilisée pendant la guerre au STO, au bout de trois années de présence à Penang, après plusieurs hospitalisations, une infection pulmonaire se déclare et il doit se résigner à se faire soigner en France. Les médecins conseillent, pour éviter des rechutes, qu’il soit muté dans une mission au climat moins chaud et moins humide que la Malaisie. Il quitte le Collège de Penang avec un certain regret et beaucoup de tristesse. Il en garde un respect affectueux pour ses anciens élèves, devenus par la suite prêtres ou évêques dans des Églises d’Asie. Après des soins en France, il demande une nouvelle destination, et est affecté au diocèse d’Osaka au Japon. Pour lui, c’est un nouveau départ en mission, en obéissance aux Supérieurs et en fidélité à l’appel reçu.
Missionnaire au Japon (1953-1995)
Le 14 octobre 1953, il pose les pieds sur le sol japonais pour la première fois. Il a trente et un ans, quand commence cette nouvelle étape de sa vie missionnaire. Plus de latin, mais l’apprentissage de la langue japonaise. À Kobé, l’école de langue Naganuma est dirigée par un pasteur protestant dans une ambiance qui ignore encore l’oecuménisme naissant. Il se met courageusement à l’étude de la lecture et de l’écriture. Malheureusement, avant même que la première année ne soit terminée, il commence à souffrir des yeux. Le médecin lui impose un choix : ou continuer à étudier les « kanjis » (idéogrammes chinois) et c’est la cécité rapide et définitive, ou essayer de lutter contre cette forme arachnoïdienne de sa maladie en évitant de fatiguer les yeux. Un père de Scheut, le docteur Goedertier, l’aide et lui favorise une hospitalisation à l’hôpital Kyôdai, hôpital réputé de Kyôto, mais dont les bâtiments sont vétustes et les plafonds s’écroulent. À cette époque d’après-guerre, les repas n’étaient pas servis dans les hôpitaux. Notre malade réchauffe lui-même les plats qui lui sont apportés de l’extérieur par des religieuses.
Vers juin 1956, il devient deuxième vicaire de la paroisse de Sanda, au nord des montagnes de Kobé. Le curé en est le père Alfred Mercier, et le premier vicaire le père Jean-Louis Creignou. En septembre ce dernier devient curé et débute ainsi une longue amitié sacerdotale qui portera ses fruits plus tard. Au bout de trois ans, en 1959, à nouveau des troubles visuels reprennent. Il doit quitter le Japon pour aller se faire soigner en France. Dès son arrivée à Paris, il est opéré d’urgence par trépanation, opération rarissime à cette époque. Son état général n’est pas brillant, et des séquelles sont encore à craindre.
Néanmoins, en mars 1060, il est de retour à Sanda. Pour lui, en effet, comme le missionnaire est un homme envoyé « ad exteros » et pour la vie, il a le devoir de rejoindre sa mission le plus rapidement possible. C’est encore un nouveau départ en mission, avec un certain handicap physique, mais il tient à rester courageusement fidèle à la vocation reçue.
En 1961, de Sanda il passe à Shimoyamate, la plus ancienne paroisse japonaise de Kobé. Devenu vicaire du père Léon Roncin, il découvre la pastorale d’une paroisse importante, avec sa Légion de Marie, les différents groupuscules qui se réunissent régulièrement, les visites de malades, etc. De sa petite écriture très fine, il rédige consciencieusement ses homélies qu’il lira avec son tenace accent du Rouergue. Et en 1964 il devient le curé de cette petite paroisse. Débarrassé des vieux bâtiments de la guerre, il construit un jardin d’enfants, dont il devient le directeur. Il y est aidé par des sœurs de la Congrégation de l’Enfant-Jésus de Chaufailles. Il confie la JOC à son jeune vicaire, Michel Connan, ainsi que les camps d’été pour les enfants de la paroisse et leurs copains d’école. Il se réserve les rares catéchumènes qui viennent frapper à la porte du presbytère . Travailleur sérieux, voire besogneux, il n’aime pas perdre son temps en vains bavardages. Les quémandeurs indésirables de l’époque en ont fait l’expérience ! Par contre, aux réunions hebdomadaires de confrères, il laisse volontiers jaillir un humour subtil, très personnel, s’exprimant à travers des expressions souvent étonnantes, telles que cette affirmation péremptoire : « J’ai un mort sur les bras ! », restée célèbre. Sa disponibilité et ses qualités spirituelles font de lui un confesseur apprécié de nombreux prêtres. Rarement critique de ses confrères au cours des rencontres, tant qu’il a pu marcher, il a été aussi un fidèle participant aux retraites et sessions organisées pour les pères MEP de la région du Japon.
Avec ce même sens aigu de ses responsabilités pastorales, il devient en 1969 curé de Takatori, paroisse de Kobé regroupant des quartiers pauvres, avec une proportion importante de Coréens parmi les pratiquants. Il y reste dix-neuf années consécutives, donnant le meilleur de lui-même. Le jardin d’enfants lui permet d’avoir des contacts avec la population environnante. En 1981, un jeune prêtre italien vient le seconder pour animer la JOC et la JOCF. Il a le sens de l’accueil de ces jeunes travailleurs qui veulent évangéliser et qui établissent eux-mêmes sur la paroisse une « Maison des Travailleurs », la supportant par leurs propres revenus. Il insiste aussi beaucoup sur la formation catéchétique des enfants, assez exigeant même sur les questions dogmatiques et la fréquentation des sacrements. Le Concile Vatican II a traversé les mers et ses ouvertures déferlent progressivement sur le Japon. À un prêtre affirmant que la Mission d’aujourd’hui se situe au milieu des gens et non à la sacristie, le père Pons répond vivement : Ma messe de tous les jours, elle sent le caoutchouc !, faisant allusion à toutes ces petites usines de chaussures en caoutchouc ou en matières synthétiques qu’il découvrait quand il allait à la recherche de ses « brebis ». De fait, les conséquences du Concile Vatican II ne lui parurent pas évidentes au premier abord. Pourquoi passer en liturgie à la langue vernaculaire ? L’insistance sur la place des laïcs dans la communauté ne va-t-elle pas fausser la place du prêtre dans l’Église ? Comment rester fidèle à la tradition reçue au cours de la formation en France, tout en cherchant à vivre la Mission avec des méthodes ou des idées nouvelles ? Cette recherche d’un équilibre entre réflexe conservateur et élan progressiste lui valut quelquefois des prises de position bien marquées. Cependant il se laissa progressivement imprégner de l’esprit du Concile.
À Takatori, une dimension importante de sa pastorale et la plus caractéristique est sans doute sa visite méthodique des familles, tout particulièrement de celles dont les membres participaient peu aux célébrations dominicaines. Je pars à la recherche de la brebis perdue ! disait-il en plaisantant, mais avec le souci réel du salut de chaque âme qui lui était confiée. Sa mauvaise vue ne lui permettant pas de conduire de voiture, béret sur la tête et le dos voûté, il doit marcher beaucoup pour faire ces visites. Peu à peu ses jambes fatiguent, il prend une canne pour poursuivre ses marches ; puis elles le trahissent, et c’est la chute sur le trottoir ! Suit une rupture du tendon d’Achille, qui ne sera jamais bien réparée car il attendu trop longtemps pour se faire opérer, et le tendon a rétréci. Au cours d’un congé en France en 1988, sa canne et sa démarche hésitante étonnent sa famille et ses amis. Déjà bien handicapé et arrivé à l’âge de la retraite, pourquoi ne pas rester en France ? lui susurre-t-on avec gentillesse. La tentation ne le touche même pas. Fidèle à sa vocation « ad exteros » il repart vers le Japon.
En 1988, il est accueilli à la paroisse d’Akashi par son fidèle ami le père Jean-Louis Creignou, alors curé de cette grande paroisse située à la sortie ouest de Kobé. . Diminué par ses problèmes de santé, il n’y travaille que comme prêtre coopérateur, mais y rend de multiples services, discrètement et humblement. Ayant connu l’épreuve lui-même, il sait comment consoler et encourager ceux qui passent par de rudes épreuves, au besoin même en pleurant avec eux. Homme de prière et de profonde spiritualité, on le découvre souvent, le dos encore plus voûté, priant devant le Saint Sacrement, lui confiant toutes ces personnes qui souffrent, et des témoins affirment que le fait de le voir ainsi recueilli révélait péremptoirement la qualité du dialogue continu qu’il poursuivit pendant toute sa vie de missionnaire ave c le Christ Vivant. C’est là qu’il puise la force nécessaire pour faire face aux épreuves, pour accueillir chacun patiemment, et témoigner ainsi de la miséricorde aimante du père, même si certains jours un certain pessimisme apparaissait sur son visage. À travers sa vie quotidienne transparaissait la force de la prière et l’intensité de son amour de Dieu.
En avril 1991, la même équipe pastorale Creignou-Pons se déplace vers la paroisse voisine de Tarumi. Les jambes du collaborateur du curé ne suivent plus ses intentions missionnaires, toujours vivaces. Il a la volonté de rendre encore beaucoup de services, comme la visite des malades, aide à la catéchèse, les confessions, etc.. Mais en novembre 1994, il est hospitalisé au Kaisei Hospital de Kobé, où les Sœurs Franciscaines de Marie prennent bien soin de lui. Le père Creignou est en congé en Bretagne, et le père Pons souffre beaucoup de ne pas pouvoir tenir la promesse faite d’assurer la responsabilité de la paroisse jusqu’à Noël. Le 17 janvier 1995, il est secoué dans son lit par le grand tremblement de terre de Kobé-Awaji. L’eau est coupée mais les bâtiments ont bien tenu. Les deux églises de Shimoyamate et Takatori, celles de ses anciennes paroisses, se sont écroulées. Après de longues tergiversations, le père Pons décide de partir pour la France. Il faut aller le chercher à l’hôpital, le conduire à Tarumi pour y rendre son passeport et quelques effets personnels, puis l’aéroport d’Osaka, le plus proche de Kobé. .Les larmes jalonnent ces déplacements. Peu de temps après, un beau matin au début de février, un avion d’Air France quitte l’aéroport de Narita et rapatrie un missionnaire bien handicapé physiquement, dont le cœur est déchiré par cet éloignement forcé de sa Mission. Il ne la reverra plus.
Vers le dépouillement total (1995-2000)
À son arrivée en France, il prend un congé dans sa famille. Au bout de quelques mois, il rencontre le Supérieur général, le père Raymond Rossignol, qui lui dit au sujet de son retour du Japon : « À toi de décider ! Ce que tu décideras sera aussi notre avis ! ». Il hésite et – il se félicitera de son choix plus tard – un beau jour, la Maison de retraite Saint Raphaël, à Montbeton, voit arriver et accueille le père Pons. Il y retrouve des anciens du Japon et sa famille ne vivant pas trop loin de là, il peut aller la visiter. L’observation d’un membre de ses proches lui fait prendre brutalement conscience de sa fragilité : ses jambes ne le porteront plus longtemps. De fait, bientôt la canne ne suffira plus et, dès juillet 1996, il lui faudra se déplacer en chaise roulante. Les mains tremblent de plus en plus, le visage est bien trop bouffi. La dépendance corporelle s’accroît progressivement.
Ayant toute sa vie vécu dans un esprit de pauvreté, il le conservera jusqu’au bout. Dans son retour brutal en France, à la suite du tremblement de terre, il n’a pratiquement rien emporté de ses affaires personnelles. Il demande simplement qu’on lui transmette son calice d’ordination – qui avait appartenu à un oncle parti en mission à la Guadeloupe – et sa croix de missionnaire, reçue avant son départ de Paris., il y a déjà plus de quarante-cinq ans. Il abandonne tout le reste, dans un nouveau geste de détachement.
En juin 1998, il a la joie d’être entouré de plusieurs confrères et de nombreux membres de sa famille pour fêter son jubilé sacerdotal à Montbeton. De son coeur monte une grande prière d’action de grâces pour ces cinquante années passées au service de la Mission, pourtant tellement marquées par la souffrance.. De ses yeux sortent en abondance des larmes étonnantes. Une autre joie est aussi de recevoir la visite de quelques anciennes « brebis » venues spécialement du Japon pour le rencontrer. Là aussi, les larmes accompagnent les gestes de profonde reconnaissance.
Ses forces l’abandonnent. Il devient totalement dépendant. Seule son attitude pendant la messe communautaire, à laquelle il participe dans son fauteuil roulant, laisse apparaître combien son cœur communie à l’offrande et à la souffrance du Christ. Ne pouvant plus être nourri naturellement, il est conduit à l’hôpital de Montauban et y reçoit l’Onction des malades. Au bout d’une dizaine de jours d’hospitalisation, dans son sommeil et sans prononcer une seule parole, le 31 janvier de l’an 2000, à soixante dix–sept ans, il et enfin appelé à participer à la gloire de la Résurrection de celui qu’il avait suivi si fidèlement.
Michel Connan
(Sources : PP.A.TUAL – J.L. CREIGNOU – G. GOUINEAU et autres confrères de Kobé)