Marius RODESCHINI1926 - 2012
- Status : Prêtre
- Identifier : 3930
- Bibliography : Consult the catalog
Identity
Birth
Death
Missions
- Country :
- India
- Mission area :
- 1951 - ? (Pondichéry)
Biography
[3930] RODESCHINI Marius est né le 13 décembre 1926 à Mandeure (Doubs).
Ordonné prêtre le 3 juin 1951, il part le 25 septembre suivant pour la mission de Salem (Inde).
Après l’étude de la langue, il est nommé vicaire à Shevapet, puis il est chargé des paroisses de Namakkal (1954-1961), de Gangavalli (1962-1965), de Valapadi (1965-1979) et de Harur (1979-1993). Il est ensuite chargé du développement du secteur de Tiruchengode (1994), avant d’être nommé curé de Perunkurichi (1995).
Il meurt le 19 octobre 2012. Il est inhumé dans le cimetière de Salem.
Obituary
Le Père Marius (ou Mario) Rodeschini, est né le 13 décembre 1926 à Mandeure (Doubs, paroisse de l’archidiocèse de Besançon à l’époque et qui fait aujourd’hui partie du diocèse de Belfort), et il fut baptisé le 19 décembre 1926, également à Mandeure. Ses parents, Joseph Rodeschini, et Maria Salvi, mariés en 1922, eurent 6 fils et 2 filles. Son père exerçait la profession de menuisier. Marius hérite de ses parents la nationalité italienne, qu’il gardera précieusement. Après avoir été formé au Petit séminaire de Maîche, le jeune Marius entre au Grand séminaire en 1944. Après deux années de philosophie à Faverney (Haute Saône), il commence ses études de théologie à Besançon, mais au terme de la première année (1946-47) il opte pour la vie missionnaire. L’archevêque de Besançon, Mgr Maurice–Louis Dubourg, l’envoie à la rentrée de 1947 au petit séminaire Notre-Dame de Consolation au titre de surveillant pour lui permettre de rendre quelque service au diocèse avant de quitter celui-ci pour les Missions. Il entre au Séminaire des Missions Etrangères le 25 septembre 1948. Il y achève sa formation au sacerdoce. Ordonné prêtre le 3 juin 1951, il est destiné par le Supérieur général à la mission de Salem, en Inde. Il célèbre une première messe en Italie le 15 août 1951 entouré de ses oncles et tantes restés au pays. Puis il part en mission le 25 septembre 1951 et arrive le mois suivant à destination. Il étudie le tamoul à Shevapet, et l’anglais à Montfort School , à Yercaud, ville dans laquelle il passera les dernières années de sa vie. D’abord vicaire à Shevapet, il est chargé de la paroisse de Namakkal, de 1954 à 1961. En 1961, il prend son premier congé en France. A son retour en Inde, son évêque lui confie la paroisse de Gangavalli, de 1962 à 1965. Puis, de 1965 à 1979, il est curé de la paroisse de Valapadi. Puis c’est à Harur qu’il exerce son ministère pastoral, de 1979 à 1993. En 1994, l’évêque de Salem, Mgr Michael Duraisamy, le charge du développement du secteur missionnaire de Tiruchengode, puis, en avril 1995 il le nomme curé de Perunkuritchi. Parallèlement à son ministère pastoral, il se consacre à des activités d’aide sociale, notamment en finançant les études de jeunes de milieux défavorisés, avec le soutien de fidèles bienfaiteurs de France et du Japon. En 2004, le Père Rodeschini, âgé de 78 ans, se retire à Yercaud, sur les hauteurs de Salem. Depuis 1993 il ne revenait plus en congé en France. Il voulait mourir en Inde, et son souhait fut exaucé. Décédé le 19 octobre à Salem, où il avait été hospitalisé, le Père Marius Rodeschini repose en terre indienne dans le cimetière des prêtres situé dans l’enceinte de l’évêché de Salem. Dans sa lettre de Noël de 2006, il écrivait, le 13 décembre : « C’est en ce jour même que je termine ma quatre-vingtième année sur terre, heureux de faire partie du club des octogénaires. Ma reconnaissance est due tout d’abord à Dieu qui m’a permis de vivre 25 ans en France et 55 ans en Inde. Plusieurs fois j’ai senti, de façon presque tangible, sa paternelle protection. Ma gratitude va aussi à ceux et à celles qui nous attendent dans un monde meilleur : mes parents, bien sûr, qui se sont saignés pour m’élever, les membres de ma famille qui, de leur vivant, m’ont témoigné une active affection et aussi les nombreux bienfaiteurs et surtout bienfaitrices qui, jusqu’à leur dernier souffle, se dévouèrent corps et âme pour m’aider dans ma mission. Leur générosité m’a permis de faire connaître les valeurs de l’Evangile à une société divisée presque viscéralement par le système des castes, à sauver d’une mort certaine des malades démunis et à donner une formation professionnelle à des jeunes Dalits (Intouchables) qui maintenant vivent la tête haute ». Prions le Seigneur d’accueillir à son tour le Père Rodeschini dans sa paix, sa joie