Jacques HIRBEC1842 - 1885
- Statut : Prêtre
- Identifiant : 1061
Identité
Naissance
Décès
Missions
- Pays :
- Vietnam
- Région missionnaire :
- 1870 - 1885 (Saigon)
Biographie
[1061]. HIRBEC, Jacques-Alexis, vint au monde le 25 juillet 1842 à Saint-Martin-de-Landelle (Manche). Après avoir fait ses études classiques à Saint-Hilaire-du-Harcouët et à l’Abbaye-Blanche, et commencé ses études théologiques à Coutances, il entra tonsuré au Séminaire des M.-E. le 1er octobre 1867. Prêtre le 11 juin 1870, il partit le 6 juillet suivant pour la Cochinchine occidentale. Il fut durant neuf ans professeur au séminaire de Saïgon, et en même temps, pendant quelques années, confesseur des Carmélites. En 1879, Mgr Colombert le nomma aumônier de l’hôpital militaire à Mi-tho¬ ; quatre ou cinq ans plus tard, il lui confia la paroisse de Cho-lon. Hirbec mourut à Saïgon le 4 mars 1885, pieux et humble, comme il l’avait été pendant toute sa vie.
Nécrologie
[1061] HIRBEC Jacques (1842-1885)
Notice nécrologique
M. Jacques-Alexis Hirbec était né à Saint-Martin de Landelles, le 25 juillet 1842 ; il fit ses études d’abord à Saint-Hilaire et ensuite à Mortain. « Très pieux, très doux, avec une gravité qui plaisait singu¬lièrement à son curé, un prêtre austère et rigide », M. Hirbec sentit de bonne heure un vif attrait pour la vocation apostolique.
Il entra au Séminaire des Missions-Étrangères, le 1er octobre 1867 ; à la fin de l’année 1869, il revenait à Saint-Lô prendre part à la tou¬chante cérémonie du départ que Mgr Bravard, heureux et fier de donner en un seul jour quatre prêtres aux missions, avait voulu célébrer dans la grande et magnifique église de Notre-Dame.
En 1870, M. Hirbec partit pour la mission de Cochinchine Occidentale. Pendant près de neuf ans, il fut professeur au séminaire de Saïgon ; à cette charge, il joignit plus tard celle de confesseur des religieuses Carmélites.
Son cœur de prêtre et d’apôtre s’attacha fortement a ces travaux conformes au caractère de son zèle et de sa piété.
Mais un jour vint, où M. Hirbec dut quitter ce poste et aller au Sanatorium de Hong-Kong refaire ses forces épuisées. Lorsqu’il fut de retour, encore incomplètement guéri, il alla exercer les fonctions d’aumônier à l’hôpital militaire de Mi-tho. Ces fonctions étaient délicates, elles demandaient beaucoup de tact dans les relations avec les officiers et beaucoup de prudence dans les rapports avec les soldats ; M. Hirbec s’en acquitta avec un succès toujours croissant. Au bout de trois ans, il fut nommé curé de Cholon, la grande ville chinoise située près de Saïgon ; il commençait à y faire sentir la bienfaisante influence de son zèle, lorsque le Seigneur voulut lui donner l’éternelle et glorieuse récompense promise au bon et fidèle serviteur ; il le rappela à lui le 4 mars 1885.