Louis GINDREAU1848 - 1881
- Statut : Prêtre
- Identifiant : 1122
Identité
Naissance
Décès
Missions
- Pays :
- Malaisie - Singapour
- Région missionnaire :
- 1872 - 1874 (Penang)
- Pays :
- Inde
- Région missionnaire :
- 1874 - ? (Coimbatore)
Biographie
[1122]. GINDREAU, Louis-Marie-Jérôme, vit le jour à Saint-Michel-en-l'Herm (Vendée) le 9 octobre 1848. Il fit ses études au petit séminaire des Sables-d'Olonne, au grand séminaire de Luçon, et entra tonsuré au Séminaire des M.-E. le 5 septembre 1868. Prêtre le 25 mai 1872, il partit le 3 juillet suivant pour le Collège général de Pinang où il était nommé professeur. Il arriva le 26 août, et le 5 septembre de la même année, fut nommé secrétaire du Conseil avec la charge d'une classe. Sa santé s'altéra rapidement, et, en 1874, il demanda à passer dans la mission du Coïmbatour, ce qui lui fut accordé.
Il travailla dans le district de Palghat ; en 1875, dans celui de Karoumatampatty ; en 1878, à Pallapaleam. Ses forces déclinant toujours, il regagna la France. Il succomba à une maladie de poitrine, le 9 août 1881, à Saint-Michel-en-l'Herm.
Nécrologie
M. GINDREAU
MISSIONNAIRE APOSTOLIQUE DE COIMBATOUR
M. Louis-Marie-Jérôme Gindreau naquit le 9 octobre 1848 à Saint-Michel-en-Lherm, au diocèse de Luçon. Il fit ses études classiques au petit Séminaire de Chavagne. C’est là que, dès l’âge de douze ans, il trouva le germe de sa vocation à l’apostolat.
Un jour, lisant avec trois de ses condisciples les Annales de la Propagation de la Foi, l’un d’eux dit aux autres : « Faisons-nous Missionnaires ! – Faisons-nous Missionnaires, » répétèrent-ils tous. Deux ont tenu parole.
La vocation de M. Gindreau s’affirma définitivement pendant son cours de philosophie au grand Séminaire de Luçon. Son père aurait voulu le retenir dans son diocèse natal, mais l’énergique résolution du jeune aspirant triompha de cet obstacle.
Entré au Séminaire des Missions Étrangères de Paris, le 5 septem¬bre 1868, il y fit sa théologie et fut ordonné prêtre le 25 mai 1872. Destiné au Collège général de Pulo-Pinang, il partit de Paris le 3 juillet.
Un séjour de quelques années dans cet établissement, où se prépare un clergé pour toutes les nations de l’extrême Orient, n’ayant pas été favorable à sa santé, il demanda et obtint de ses supérieurs la permission d’aller exercer son zèle dans la Mission de Coïmbatour.
Sur ce nouveau théâtre de son apostolat, il dépensa tout ce qu’il avait de force et de ressources au bien de son district. Témoin attristé des ravages et des horreurs qu’occasionna pendant deux ans la plus désolante famine dont l’Inde ait gardé le souvenir, il fut assez heureux pour conserver la vie au plus grand nombre de ses néophytes et procurer le bienfait de la foi à plusieurs centaines de païens.
Sa santé, délabrée n’était pas à la hauteur de son courage. Il était atteint d’une maladie de poitrine que les médecins crurent enrayer en lui conseillant un retour en France. Il arriva à Marseille au mois d’avril dernier ; mais sa santé, loin de s’améliorer, ne fit que décliner.
En quittant l’Inde, M. Gindreau avait emporté l’espoir de la revoir : il regardait sa journée de travail comme incomplète, mais il reconnut bientôt que son œuvre était achevée, et que le Seigneur se contenterait de son désir.
Le mardi 9 août, sentant sa fin prochaine, il demanda et reçut les derniers sacrements avec la plus grande résignation à la volonté de Dieu. Puis, dans la soirée, tenant entre ses mains sa croix de Missionnaire, il expira paisiblement.
Tout le clergé du voisinage, voulant rendre un hommage public au zèle et au dévouement de ce prêtre sorti de ses rangs, se fit un devoir d’assister à ses obsèques.
Références
[1122] GINDREAU Louis (1848-1881)
Notes bio-bibliographiques. - Sem. rel. Luçon, 1881, Notice, pp. 90, 100.
Hist. miss. Inde, Tab. alph.
Notice nécrologique. - C.-R., 1881, p. 128.