Clément LEMOINE1869 - 1941
- Statut : Prêtre
- Identifiant : 2127
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Identité
Naissance
Décès
Autres informations
Missions
- Pays :
- Japon
- Région missionnaire :
- 1894 - 1915 (Tokyo)
- 1918 - 1941 (Tokyo)
Biographie
[2127] LEMOINE Clément, Joseph, naquit le 29 août à St Georges de Reintembault, dans le diocèse de Rennes (Ille et V.) dans une famille d'industriels profondément chrétienne. Ses parents s'étant fixés à Saint James, chef lieu du canton de la Manche, le jeune Clément fut envoyé au collège de Saint Lô, où il fut un élève très brillant. Ses études secondaires terminées, il entra au Grand Séminaire St Sulpice d'Issy-les-Moulineaux. Il y reçut la tonsure le 14 juin 1889. Ayant accompli une année de service militaire, le 12 octobre 1891, il entrait au Grand Séminaire des Missions Étrangères. Ordonné sous-diacre le 23 décembre 1893, diacre le 14 février 1894, il reçut l'onction sacerdotale le 1er juillet 1894. Ce même jour, il fut désigné pour la mission de Tokyo. Il y partit le 29 août 1894.
Arrivé au Japon, son archevêque l'envoya tout d'abord à Nagoya, près du Père Tulpin, afin d'étudier la langue japonaise. Il y resta trois années. Vers la fin de 1897, le Père Lemoine vint s'installer à Tokyo dans une maison de location, à Tameiko (Asakusa) avec les Pères Péri et Balet. C'est là qu'il commença cet apostolat, pour lequel il était vraiment doué, l'postolat par la presse". À partir de Janvier 1898 parut une revue mensuelle : Ten, Chi, Jin (Ciel, Terre, Homme : c'est à dire "l'Univers"). Les Pères Péri et Lemoine en avaient la direction. Pour avoir des fonds et combler une lacune, ils s'efforcèrent de fonder une librairie catholique. En 1901, le Père Lemoine fit paraître une brochure :"La pierre de touche des religions", et se consacra à la rédaction du "Koe" (La Voix), revue trimestrielle destinée à la formation des chrétiens. Il en garda la charge jusqu'en 1911.
Appelé à remplacer le Père Péri à Mito, il passa une année dans ce poste, y faisant de l'apostolat par les "conférences". En 1912, il est nommé à Nagoya. Mobilisé en 1915, il repart pour la France, et, jusqu'au début de 1918, il remplit la tâche d'infirmier dans un hôpital de Bretagne. Cette même année 1918, il revient au Japon, et est nommé à Yokohama, au "44" comme on l'appelait. D'abord vicaire du Père Évrard, il le remplaça comme curé : en attendant le retour des autres mobilisés, il assura le service religieux dans deux autres paroisses et l'aumônerie des Dames de Saint Maur. En 1922, on lui demanda de faire le chroniqueur de la Mission : il le resta jusqu'à la fin de sa vie, tant sa plume était alerte et intéressante. Le 1er septembre 1923, un tremblement de terre d'une rare violence anéantit la ville de Yokohama. L'Église et le presbytère furent détruits. Le Père Lemoine était au premier étage; il sentit le plancher s'ouvrir sous ses pieds "Je glisse dans mon éternité, pensa-t-il et il invoqua la Vierge Marie". Après une chute au rez-de-chaussée, il se retrouva immobilisé sous un amoncellement de débris, mais sans blessure. Sans plus tarder, il se mit à relever les ruines.
En 1924, une église et une résidence provisoires furent édifiées. En 1933, une église solide était bénite, ainsi qu'un confortable presbytère. En 1937, à 68 ans, le Père Lemoine se retira à Totsuka, chez les Soeurs Franciscaines Missionnaires de Marie. Il y assura la charge d'aumônier.
En 1940, le coeur malade, il fut hospitalisé à l'hôpital général de Yokohama, de Noël à mars 1941. Mais en juin de cette même année, il fut de nouveau hospitalisé à Tokyo, à l'hôpital tenu par les Soeurs Franciscaines. Il y décéda le 10 août 1941. Il fut inhumé dans le cimetière des Étrangers à Yokohama.
Nécrologie
M. LEMOINE
MISSIONNAIRE DE YOKOHAMA
M. LEMOINE (Clément-Joseph) né le 29 août 1869 à Saint-Georges-de-Reintembault, diocèse de Rennes (Ille-et-Vilaine). Entré tonsuré au Séminaire des Missions-Étrangères le 12 octobre 1891. Prêtre le 1er juillet 1894. Parti pour Tôkyô le 29 août 1894. Mort à Tôkyô le 10 août 1941.
M. Clément-Joseph Lemoine naquit le 29 août 1869 à St-GeorgeSs-de-Reintembault, grosse bourgade de plus de deux mille habitants du diocèse de Rennes. Il appartenait à une famille d’industriels, aussi remarquable par les sentiments chrétiens que par le nombre d’enfants qu’elle donna aux carrières libérales. Elle se fixa plus tard à St-James, chef-lieu de canton de la Manche non loin de St-Georges ; circonstance qui permettait à notre confrère de se dire soit breton soit normand, à juste titre. La famille Lemoine était et est restée une belle famille. Un frère cadet du missionnaire avait, en 1932, l’aîné de ses nombreux enfants au grand séminaire ; une de ses filles se préparait à entrer en religion ; lui-même était un paroissien modèle, un vrai trésor pour son curé.
Les qualités d’esprit et de cœur écloses dans le milieu familial purent se développer librement au collège où fut envoyé le jeune Clément ; cet établissement s’appelle aujourd’hui l’Institut libre de-St-Lô. Dans les classes de grammaire, Clément conquit laborieusement la première place, qu’il garda dans les classes supérieures et fit une abondante récolte de prix. Mieux encore, dans ce collège, au-dessus des prix gagnés pour ainsi dire à la pointe de l’épée, il existe un prix d’honneur fondé par les anciens élèves et attribué, au scrutin secret, par les professeurs à l’étudiant dont la conduite, la piété, le travail et les succès l’emportent sur ses camarades. Or, ce grand prix d’honneur, Clément l’obtint d’emblée.
Ce serait pendant ces années d’études, de piété et de succès que le jeune collégien sentit l’appel aux missions. A la sortie du collège, ce ne fut pas encore toutefois à la porte du séminaire des missions qu’il vint frapper ; ce fut à Issy-les-Moulineaux chez les Sulpiciens. Les quelques années qu’il y passa ont laissé une forte empreinte sur toute sa vie de missionnaire. Il s’est toujours félicité d’avoir été l’élève de ces spécialistes de la formation cléricale. Il aimait plus tard à rencontrer et à inviter nos jeunes prêtres qui ont été formés à Saint-Sulpice.
Né en 1869, le jeune Clément fut soumis à la loi militaire d’un an. C’était la première fois que les séminaristes allaient à la caserne, à la joie hypocrite de certains et au grand scandale de beaucoup. Libre de ce côté, avec les encouragements de son directeur et une vocation affermie il entra au Séminaire de la rue du Bac.
Quand le jour inoubliable des destinations marqua la fin des préparations nécessaires, Clément Lemoine fut désigné pour l’archi-diocèse de Tokyo. Il y arriva en 1894. Apprendre le japonais n’a jamais été étude très facile ; elle l’était alors d’autant moins que grammaires et dictionnaires n’étaient qu’en projet. Envoyé à Nagoya auprès de M. Tulpin, M. Lemoine appliqua à cette étude toute son intelligence et toute son ardeur. Il put bientôt visiter les chrétientés de Toyohashi, Gifu et autres localités. La connaissance de la langue parlée pouvait à la rigueur suffire ; beaucoup de missionnaires, les meilleurs même, poussés et pressés par le travail, un peu effrayés aussi par les difficultés de la langue écrite, s’en étaient contentés. Mais ce n’était pas assez pour quiconque rêvait d’être apôtre par la plume. Sans négliger la langue parlée, M. Lemoine aborda l’étude des caractères. Il la poursuivra longtemps sans prétendre la posséder suffisamment jusqu’à se passer des bons offices d’un secrétaire. Il lisait assez couramment les articles de journaux et de revues. La presse catholique allait recruter un de ses meilleurs ouvriers. Vers la fin de 1897, M. Lemoine vint s’installer à Tokyo dans une maison de location à Tameike (Akasaka) avec MM. Péri et Balet. Et, à partir de janvier 1898 parut une revue mensuelle intitulée le « Ten Chi Jin », c’est-à-dire le Ciel, la Terre, l’Homme ; ou autrement, l’Univers. MM. Péri et Lemoine en avaient la direction. Ils s’efforcèrent, pour avoir des fonds et combler une lacune, de mettre sur pied une librairie catholique.
En 1901, M. Lemoine fit paraître une brochure : « La pierre de touche des religions », et se consacra à la rédaction du « Koe », revue bimensuelle destinée aux chrétiens japonais. Il en garda la charge jusqu’en 1911. Tout en étant apôtre de la plume, il s’efforça aussi d’être apôtre de la parole. Appelé à remplacer M. Péri à Mito, il y passa près d’un an, donnant des conférences dans le petit théâtre de la localité. A sa suite, le prêtre japonais qui lui succéda à Mito entreprit d’organiser des réunions particulières chez les chrétiens et d’y attirer les non-chrétiens. « Cette idée, écrivait M. Lemoine, est excellente ; l’expérience que l’on a à Tokyo montre que l’on peut retirer de ces réunions les meilleurs résultats pratiques. » De retour à Tokyo, il n’eut garde de manquer à cet apostolat de la parole. En 1912, il reprit la vie de missionnaire ambu¬lant à Nagoya, où il avait débuté dans la carrière apostolique. C’est là que la guerre de 1914 le trouve. De la classe 1889, il pouvait croire que son appel n’aurait pas lieu. Il partit après les confrères plus jeunes, mais partit tout de même. « Son départ, écrit Mgr Rey, nous a mis dans le plus grand embarras. » Rentré en France dans ces conditions, M. Lemoine fut infirmier ou aide-infirmier dans quelque hôpital de Bretagne et revint le plus vite possible, au commencement de 1918, dans sa chère mission.
De retour, il fut placé à Yokohama. Il y travailla de longues années. Il assista d’abord, puis remplaça M. Evrard, et en attendant le retour des autres mobilisés, il assura le service de deux paroisses et des œuvres des Dames de Saint-Maur.
Quand parut le Bulletin de la Société des Missions-Étrangères en 1922, il donna, dans les numéros de mars et d’avril, deux articles qui mettaient au point « les conditions de l’évangélisation au Japon, hier et aujourd’hui ». Depuis lors, il fut le chroniqueur inégalé de la mission de Tokyo. Avec la régularité d’un moine, le souci d’un historien, il envoyait chaque mois la plus intéressante des chroniques.
Le 1er septembre 1923, une catastrophe anéantit Yokohama. Les tremblements de terre sont fréquents au Japon : ceux des premiers jours de septembre furent d’une violence rare « Quand je sentis le plancher s’ouvrir sous mes pieds, dit M. Lemoine, ma première pensée fut celle-ci : Je glisse dans mon éternité et l’invocation ; Marie, mère de miséricorde.. jaillit spontanément sur mes lèvres. » Ce fut sans doute la Sainte-Vierge qu’il avait ainsi invoquée à l’heure du danger qui disposa toutes choses pour qu’il échappât au désastre. En effet, après avoir fait une chute au rez-de-chaussée, il se trouva immobilisé sous de grosses caisses de livres et couché sur le dos ; un amoncellement de débris restés suspendus formait une voûte au-dessus de lui ; un tunnel de deux pieds de large et quatre ou cinq pieds de long s’ouvrait à sa droite sur le dehors et lui apportait l’air et la lumière. Enfin, après deux heures d’attente, passa à portée de sa voix le sacristain qui se glissa dans ce tunnel et après s’être retiré revint avec une pièce de bois. Il s’en servit pour briser le pied d’une chaise longue sur laquelle M. Lemoine se trouvait sans s’en douter. Le corps de celui-ci se trouva libre et comme rien autour de lui ne s’écroula, il sortit sain et sauf.
Il fallut fuir l’incendie et gagner la campagne. Le lendemain dimanche, il ne fut pas possible de célébrer la sainte messe. Revenu à Yokohama, M. Lemoine sans plus tarder et dans la mesure du possible, tenta de relever le poste de ses ruines. Le terrain de la mission, pendant un an, servit de refuge, sous des baraques en tôle, à une cinquantaine de sinistrés. Pendant ce temps, une salle de classe d’un bâtiment scolaire des Marianistes servit de chapelle et de résidence au missionnaire. Le 14 septembre 1924, celui-ci put revenir chez lui et inaugurer une église et une résidence provisoires ; l’année suivante une salle de réunion et en 1926 une aile latérale vinrent s’ajouter à ces modestes constructions. Dix ans après le tremblement de terre, heureux, M. Lemoine voyait sortir de terre en février, et s’achever en novembre 1933, une église en ciment armé qui fait honneur à l’Eglise catholique. La construction et l’ameublement revinrent à 88.000 yen. La bénédiction solennelle eut lieu le 23 novembre. Tout en édifiant le temple de ciment armé, M. Lemoine n’avait pas négligé l’édifice spirituel. La paroisse comptait alors 700 fidèles de toutes nationalités. Quatre ans plus tard, en juillet 1937, les statistiques accuseront un chiffre de 835 dont 439 étrangers et 396 japonais.
Au zèle du missionnaire, qui ne manquait pas à l’occasion de réclamer de l’autorité des conférences sur les besoins de l’apostolat, s’unissait une piété entretenue par les retraites mensuelles et surtout par les retraites annuelles.
En 1937, M. Lemoine devint aumônier du noviciat des Franciscaines Missionnaires de Marie près de Totsuka. Ce fut le cadre aimé d’une vie régulière et pieuse ; il y eut le temps de prendre un repos nécessaire et de poursuivre ses études favorites.
En 1938, il demanda un congé, bien mérité par les dix-huit années passées à Yokohama, où il avait, avec de grandes difficultés, bâti une belle église et un presbytère. Agé de 68 ans, il prit, le 4 mai, un bateau qui le déposa à San-Francisco ; bientôt après il revit sa Normandie. Ce lui fut une joie bien vive : pourtant une déception l’attendait en France. Il comptait y trouver d’abondantes ressources non seulement pour couvrir les frais de son voyage, mais aussi pour les œuvres de sa chère mission. « Or il se trouve, écrit-il en août, que même chez les amis, je n’ai pu réussir. De plus, les grands et petits séminaires deviennent un terrain jalousement gardé : c’est presque miracle que j’aie pu donner des conférences au séminaire de Versailles et à mon ancien collège de St-Lô ; que j’aie l’espoir de parler au séminaire d’Issy. »
Il rentra au Japon le 9 décembre de la même année et mania la plume plus que jamais. En septembre 1940, le vaillant et pieux missionnaire prêcha la retraite annuelle, à la grande édification de ses confrères. Au mois de décembre, il apparut que ses forces le trahissaient. Le cœur ne fonctionnait plus normalement, les jambes enflaient. Un séjour à l’hôpital général de Yokohama, de Noël à mars 1941, lui procura une légère amélioration. Il se plut à constater l’attachement des fidèles à leur ancien pasteur. Ils vinrent nombreux lui manifester leur reconnaissance par des présents, des fleurs, des fruits, délicatesses dont nos paroissiens sont coutumiers, de nature à rendre tout séjour à l’hôpital sinon agréable, du moins plus supportable. Certains, qu’il aurait pu croire plus ou moins oublieux, vinrent aussi, et leur visite sembla ajouter aux soins des Religieuses Franciscaines une efficacité qui eût été souveraine pour un organisme moins délabré. Le malade rentra à Totsuka en mars. Un docteur essaya divers traitements et le cœur, les reins, l’estomac n’allaient pas mieux. Les jambes enflées refusaient aussi leur service ; les deux cents mètres entre le presbytère et le couvent étaient pour elles un trop long voyage. M. Lemoine obtint alors la permission de célébrer la sainte messe dans son bureau. Ceci lui devint bientôt impossible. En juin, une ambulance vint le prendre pour le conduire à l’hôpital des Franciscaines de Tokyo. Là, les soins les plus attentifs lui furent prodigués. Il comptait bien guérir, mais cet espoir n’était pas partagé par son entourage.
L’extrême-onction lui fut donnée par l’aumônier au commencement d’août. Sans souffrances apparentes, il s’endormit de son dernier sommeil le 10 du mois.
Son corps fut transporté à la crypte de l’église de Yokohama. Nombreux furent les missionnaires, les religieuses, les fidèles étrangers et japonais qui assistèrent aux funérailles. De l’église, le cortège se dirigea vers le cimetière des étrangers, si connu à Yokohama, par le chemin que, vivant, M. Lemoine avait si souvent parcouru. C’est là qu’il repose en attendant la résurrection.
Avec tous ses articles donnés sans compter, ses écrits en japonais, M. Clément Lemoine nous laisse un autre trésor de famille : l’exemple d’un désintéressement remarquable, d’un caractère enjoué, d’une grande franchise, d’une non moins grande charité fraternelle, d’une soumission très respectueuse envers l’autorité, d’un vif esprit de foi, d’un zèle qui fut toujours celui d’un excellent missionnaire, moins soucieux du succès que d’un labeur continu.
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Références
[2127] LEMOINE Clément (1869-1941)
Références bibliographiques
AME 1894 p. 196. 1895 p. 336. 1898 p. 86. 1907 p. 227. 334. 337. 1923 p. 205. 1924 p. 17. 1934 p. 30. 1938 photo p. 156. 1939 p. 81. 113 (art). CR 1894 p. 305. 1898 p. 44. 1902 p. 14. 1903 p. 9. 13. 1904 p. 15. 1905 p. 12. 1907 p. 13. 1910 p. 12. 1911 p. 18. 1913 p. 16. 1915 p. 10. 1918 p. 4. 1919 p. 216. 1923 p. 254. 1925 p. 6. 1928 p. 6. 1930 p. 5. 6. 1931 p. 5. 8. 1932 p. 11. 1934 p. 3. 1936 p. 5. 1937 p. 5. 8. 1938 p. 5. 1947 p. 178. 1948 p. 184. 1949 p. 225. BME 1922 p. 65. 70. 95. 96. 128 (art). 1923 p. 241. 291. 353. 637. 719. 729. 747. 1924 p. 360. 1927 p. 369. photo p. 713. 1928 p. 45. 110. 359. 1929 p. 43. 674. 1931 p. 433. 505. 812. 818. 824. photo p. 868. 1932 p. 30. 116. 1934 p. 6. 555. 770. 1937 p. 495. 723. 1938 p. 209. 211. 314. 388. 455. 822. 1939 p. 110. 552. 622. 692. 779. 1940 p. 104. 105. 402. 740. 1941 p. 125. 150. 164. 244. 315. 381. 398sq. 539. 674. 761. 1954 p. 1112. EC1 N° 381. 390. 429.