Louis MICHEL1920 - 1980
- Statut : Prêtre
- Identifiant : 3790
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Identité
Naissance
Décès
Autres informations
Biographie
[3790] Louis MICHEL a été missionnaire en Chine et au Laos, où, infatigable, il occupa plusieurs postes.
Il naît le 28 avril 1920 à Saint-Pol de Léon, au diocèse de Quimper (Finistère). Il fait ses études secondaires en partie à Issy-les-Moulineaux, au Collège Saint Paul tenu par les Pères de Sion, en partie au Séminaire Théophane Vénard de Beaupréau. Il entre au Séminaire des Missions Étrangères le 15 septembre 1938, fait l'année 1939-1940 au grand séminaire de Quimper, revient rue du Bac jusqu'en 1943. Pour fuir le Service de Travail Obligatoire (STO), il s'engage dans l'armée d'Afrique. Démobilisé le 25 août 1945, il rentre au Séminaire des MEP. Ordonné prêtre le 29 juin 1947, il est destiné à la Mission de Yibin (Suifu) au Sichuan, et part le 16 janvier 1948 en compagnie du Père Marcel Le Dorze.
Chine (1948-1951)
Après l'étude de la langue, ils sont tous deux nommés professeurs au grand séminaire de Chengdu (Cheng-Tu) au début de janvier 1949. Au mois de septembre 1950, le P. Michel est envoyé porter aide au P. Audren, dans la Paroisse de Ylongkiao (Hongkiao). Début août 1951, il retourne à Chengdu (Cheng-Tu) avant son expulsion par les communistes en janvier 1952.
Laos (1952-1976)
Il est alors nommé à la Mission du Laos où il arrive en avril. Après l'étude du laotien, il est, en septembre 1953, envoyé à Donghène d'où il rayonne sur un secteur entre Savannakhet et Tchépone.
Début 1954, une attaque communiste l'oblige à se réfugier à Thakhek. Vers la fin de cette année-là, on le trouve à Pongkiu où il s'occupe des Sô : il y bâtit une école en 1956. En février 1956, il doit aller à Saravane où il travaille avec le Père Martin. Au mois de mai, il se rapproche de Paksé et apporte son aide au P. Vignalet. Début 1957, il établit son centre à Paksong sur le plateau des Bolovens et s'occupe, à partir de 1960, de quelques chrétiens lao au Sud de Bassac, non loin de la frontière du Cambodge.
En 1961, il prend un congé et peut enfin se reposer un peu. En 1962, il retrouve son secteur de Nong Mek et prépare de son mieux ses catéchumènes. Lors de la création du Vicariat apostolique de Paksé, le P. Michel continue de travailler dans cette Mission.
En 1967, il devient le premier supérieur de la communauté missionnaire du Laos. Victime d'un grave accident de voiture en 1968, il a la jambe droite broyée. Il sera amputé par deux fois d'abord à Paksong puis à Saigon où il est appareillé. Il sera ensuite nommé à l'école des catéchistes de Paksong et s'y donnera à fond. En 1971, il ne peut accompagner ses élèves qui se réfugient à Pranon, dans le Bassac. Les Viêts ne l'inquièteront pas de trop et il pourra se réfugier à Paksé. Nommé supérieur régional du Laos depuis 1969, il gardera cette fonction jusqu'au mois de novembre 1977.
France (1976-1980)
Entre temps, les communistes ont pris le dessus et le P. Michel doit quitter le Laos en mars 1976 pour rentrer en France. Il aurait voulu se joindre au groupe de confrères qui optaient pour le Brésil, mais il en est dissuadé et au mois d'avril 1978, il est nommé vice-supérieur de la Maison de Paris.
Dans la nuit du 17 au 18 octobre 1978, il est frappé d'hémiplégie. Il reçoit tous les soins nécessités par son état, mais sa famille voulant le prendre en charge, il est transporté à Salbris dans le Loir-et-Cher ; malgré tous les soins qui lui sont prodigués, il faut l'hospitaliser à Romorantin où il meurt le 12 mars 1980. Son corps est ramené à Salbris où ont lieu les obsèques le 14 mars. La concélébration est présidée par Mgr Boisguérin, son ancien évêque en Chine, assisté de plus d'une vingtaine de prêtres. Le corps du P. Michel repose au cimetière de Salbris.
Nécrologie
[3790] MICHEL Louis (1920-1980)
Notice nécrologique
[3790] MICHEL Louis, est né le 28 avril 1920 à Saint-Pol de Léon, au diocèse de Quimper (Finistère). Il fait ses études secondaires en partie à Issy-les-Moulineaux, au Collège Saint Paul tenu par les Pères de Sion, en partie au Séminaire Théophane Vénard de Beaupréau. Il entre au Séminaire des Missions Etrangères le 15 septembre 1938, fait l'année 1939-1940 au grand Séminaire de Quimper, revient rue du Bac jusqu'en 1943. Pour fuir le Service de Travail Obligatoire (STO), il s'engage dans l'armée d'Afrique. Démobilisé le 25 août 1945, il rentre au Séminaire. Ordonné prêtre le 29 juin 1947, il est destiné à la Mission de Ipin au Sichuan, et part le 16 janvier 1948 en compagnie du Père Marcel Le Dorze.
Après l'étude de la langue, ils sont tous deux nommés professeurs au Grand Séminaire de Cheng-Tu au début de janvier 1949. Au mois de septembre 1950, le Père Michel est envoyé porter aide au Père Audren, dans la Paroisse de Hongkiao. Début août 1951, retour à Cheng-Tu avant son expulsion par les communistes en janvier 1952. Il est alors nommé à la Mission du Laos où il arrive en avril. Après l'étude du laotien, il est, en septembre 1953, envoyé à Donghène d'où il rayonne sur un secteur entre Savannakhet et Tchépone.
Début 1954, une attaque communiste l'oblige à se réfugier à Thakhek. Vers la fin de cette année-là, on le trouve à Pongkiu où il s'occupe des Sô ; il y bâtit une école en 1956. En février 1956, il doit aller à Saravane où il travaille avec le Père Martin. Au mois de mai, il se rapproche de Paksé et apporte son aide au Père Vignalet. Début 1957, il établit son centre à Paksong sur le plateau des Bolovens et s'occupe, à partir de 1960, de quelques chrétiens lao au Sud de Bassac, non loin de la frontière du Cambodge. En 1961, il prend un congé et peut enfin se reposer un peu. En 1962, il retrouve son secteur de Nong Mek et prépare de son mieux ses catéchumènes. Lors de la création du Vicariat apostolique de Paksé, le Père Michel continue de travailler dans cette Mission. En 1967, il devient le premier Supérieur de la communauté missionnaire du Laos. Victime d'un grave accident de voiture en 1968, il a la jambe droite broyée. Il sera amputé par deux fois d'abord à Paksong puis à Saïgon où il est appareillé. Il sera ensuite nommé à l'école des catéchistes de Paksong et s'y donnera à fond. En 1971, il ne peut accompagner ses élèves qui se réfugient à Pranon, dans le Bassac. Les Viêts ne l'inquièteront pas de trop et il pourra se réfugier à Paksé. Nommé Supérieur régional du Laos depuis 1969, il gardera cette fonction jusqu'au mois de novembre 1977.
Entre temps, les communistes ont pris le dessus et le Père Michel doit quitter le Laos en mars 1976 pour rentrer en France. Il aurait voulu se joindre au groupe de confrères qui optaient pour le Brésil, mais il en est dissuadé et au mois d'avril 1978, il est nommé vice-supérieur de la Maison de Paris.
Dans la nuit du 17 au 18 octobre 1978, il est frappé d'hémiplégie. Il reçoit tous les soins nécessités par son état, mais sa famille voulant le prendre en charge, il est transporté à Salbris dans le Loir et Cher ; malgré tous les soins qui lui sont prodigués, il faut l'hospitaliser à Romorantin où il meurt le 12 mars 1980. Son corps est ramené à Salbris où ont lieu les obsèques le 14 mars. La concélébration est présidée par Mgr. Boisguérin, son ancien évêque en Chine, assisté de plus d'une vingtaine de prêtres. Le corps du Père Michel repose au cimetière de Salbris.
Références
[3790] MICHEL Louis (1920-1980)
Références biographiques
CR 1947 p. 128. 1949 p. 42. 1950 p. 23. 1951 p. 24. 1958 p. 58. 1961 p. 61. 1962 p. 73. 1963 p. 84. 1964 p. 47. 48. 1965 p. 94. 1966 p. 116. 1967 p. 83. 85. 1968 p. 166. 1969 p. 86. 88. BME 1948 p. 327. 1949 p. 227. 232. 277. photo p. 745. 1950 p. 389. 624. 685. 1951 p. 642. 1952 p. 51. 129. 276. 576. 1953 p. 788. 1954 p. 800. 1032. 1955 p. 354. 355. 783. 1085. 1956 p. 79. 562. 662. 1957 p. 271. 272. 1960 p. 176. 1961 p. 596. 683. 685. Epi. 1962 p. 292. 425 (art.). 1964 p. 130. 1971 p. 439 (art.). Enc. PdM. N° 6 p. 3. ME1 1962 N° 123 p. 23 (art). 1963 N° 125 p. 42. EC RBac N° 383. 455. 460. 512. 697. 716. 720. 779. EC2 N° 2P33. - 5P138. - 6P161. 162/C3. - N° 9P283. 284. - 10P297. 301. 302. - 15P21. - 19P129. 152 sq. - 50P74. - 60P46. - 75P171. - 78/C2. - 88P239. - 94P87. - 95P116. - 96P146. 150. - 97P177. 179. - 101P313. - 102P341/C2. - 103/C2. - 104P45. - 105P82. - 108P188. - 112P317. - 113/C2. p. 347. - 114/C2. - 119P182. 188. - 126/C2. - 133/C2. - 135P346. - 136P24. - 137P55. - 138P84. - 139P119. 140/C2. 152.
Notice nécrologique
Mémorial 1980 pp. 12-20.