Joseph DELPON1754 - 1785
- Statut : Prêtre
- Identifiant : 0264
- À savoir : Mort violente
Identité
Naissance
Décès
Autres informations
Missions
- Pays :
- Chine
- Région missionnaire :
- 1783 - 1785
Biographie
[0264] Joseph Delpon, missionnaire et confesseur de la foi, est mort dans les prisons de Pékin, Chine, au XVIIIe siècle.
Il naît dans le diocèse de Cahors le 19 avril 1754, entre prêtre au Séminaire des MEP le 24 novembre 1780, et part le 11 décembre 1782 pour le Sichuan (Se-tchoan).
Chine (1783-1779)
La traversée est fort rapide pour cette époque, puisque son vaisseau, Méduse, rejoint Macao en quatre mois et demi. Le missionnaire se rend au Sichuan (Se-tchoan) par le Guangxi (Kouang-si), et il date une de ses lettres de Guilin (Kouy-lin), capitale de cette dernière province, le 22 octobre 1783. Après avoir étudié la langue à Chongqing (Tchong-king) et dans les environs, il est placé dans le district de Gan-yo près de Chengdu en 1784.
Dès l'année suivante, 1785, la persécution ayant éclaté, les missionnaires furent recherchés. Pour éviter aux chrétiens des vexations de tout genre, Mgr de Saint-Martin, le coadjuteur du vicaire apostolique du Sichuan (Se-tchoan), prie le P. Delpon de se livrer aux magistrats. Le missionnaire obéit aussitôt. Enfermé dans les prisons de Chengdu (Tchen-tou), puis conduit à Pékin, il est jeté dans les cachots des criminels ordinaires. Il meurt le 8 juillet 1785, et est enterré avec un autre missionnaire du Sichuan (Se-tchoan), le P. Devaut, mort dans la même prison cinq jours auparavant.
Par les soins des Lazaristes, tous les deux furent déposés dans le cimetière nommé Zhalan aujourd’hui (Tcheng-fou-tse) à Pékin, et le Bx Dufresse, qui s'y rendit après être sorti de prison, écrit : " Ils sont placés l'un à côté de l'autre, dans deux caveaux construits en briques ; une même tombe de brique les couvre tous les deux, et leur épitaphe est aussi gravée sur la même pierre. " Ces tombes, comme celles des missionnaires qui se trouvaient dans ce cimetière, ont été violées par les Boxeurs en 1900. " Les ossements et les cercueils ont été brûlés et les cendres jetées au vent. "
Références
Notes bio-bibliographiques. - N. L. E., i, p. 382 ; ii, pp. 76, 100, 150, 164 et suiv., 185, 221 et suiv., 262 et suiv., 279, 296, 314 et suiv., 324, 445 et suiv. ; iv, pp. 174, 229 ; v, p. 20. - M. C., iv, 1871-72, Son tombeau, p. 469.
Hist. gén. miss. cath., ii, 2e part., p. 648. - Hist. gén. Soc. M.-E., Tab. alph. - Lett. à l'év. de Langres, p. 208. - Pékin, Tombeau, pp. 228, 325. - La Salle des Mart. [édit. 1865], Tab. alph.