Louis MARILL1879 - 1911
- Statut : Prêtre
- Identifiant : 2819
Identité
Naissance
Décès
Autres informations
Missions
- Pays :
- Chine
- Région missionnaire :
- 1905 - 1911 (Jilin [Kirin])
Biographie
[2819]. MARILL, Louis, né dans la paroisse Saint-Jean, à Perpignan (Pyrénées-Orientales), le 25 août 1879, entra laïque au Séminaire des M.-E. le 27 août 1900. Prêtre le 17 décembre 1904, il partit le 26 avril 1905 pour la Mandchourie septentrionale. Il occupa les postes de Tcha-lou-heu, Fou-loung-kiuen, Iu-chou-sien, et en 1910, devint professeur au petit séminaire de Siao-pa-kiatse. Etant tombé malade, il fut, sous la garde du missionnaire J. Monestier, transporté à Kouan-tcheng-tse ; il mourut un peu avant d'arriver dans cette ville, à Ta-fan-chen, province de Ghirin, le 29 juillet 1911.
Nécrologie
M. MARILL
MISSIONNAIRE APOSTOLIQUE DE LA MANDCHOURIE SEPTENTRIONALE
Né le 25 août 1879
Parti le 26 avril 1905
Mort le 29 juillet 1971
Nous avons le regret de ne connaître aucun détail sur la jeunesse de M. Marill, missionnaire apostolique de la Mandchourie Septentrionale. Sa mort, survenue après celle des héroïques victimes de la peste, est une dure, épreuve pour sa Mission.
Louis Marill était né à Perpignan (Pyrénées-Orientales), le 25 août 1879 ; il était arrivé au Séminaire de la rue du Bac le 27 août 1900 et avait été ordonné prêtre le 17 décembre 1904.
Depuis six ans qu’il était en Mandchourie, il avait occupé divers postes. Tcha-Lou-Heu, Pou-Loung-Kiuen, Iu-Chou-Sien, avaient successivement connu les ardeurs de son zèle. Mais la situation qu’il préférait — et elle convenait davantage à ses qualités — était celle de professeur : aussi, depuis quelques mois, Mgr Lalouyer l’avait appelé au Petit Séminaire de Siao-Pa-Kia-Tze. Il réussissait à merveille auprès de ses jeunes élèves, et se dévouait de toute son âme à ses nouvelles fonctions, quand Dieu l’a jugé mûr pour la récompense.
Pendant les vacances, en juillet 1911, il se rendit, an compagnie de M. Monestier, chez M. Gaspais, dont la résidence est à une étape du Petit Séminaire. A son retour, il fut subitement saisi d’une attaque de fièvre. Incommodé par la chaleur excessive, il voulut aller chercher quelque fraîcheur au bord d’un étang voisin. Il en éprouva d’abord un véritable soulagement. Mais, le lendemain, une fièvre plus intense, accompagnée de délire, s’empara de lui. Le médecin ne pouvait reconnaître la nature du mal : aussi, devant l’impossibilité de lui donner, dans un petit village, les soins nécessaires, il fut décidé que le cher malade serait transporté à Kouan-Tcheng-Tze. Le 26 juillet au soir, huit robustes chrétiens prirent sur leurs épaules le lit dans lequel reposait notre Confrère. M. Monestier accompagnait, à cheval, le silencieux cortège. « Le trajet se fit assez heureusement pendant les deux tiers de la route. De temps en temps, on demandait au malade comment il se trouvait et il répondait que tout allait bien. A un certain moment, on s’aperçut que le délire le reprenait ; ses mains et ses bras devinrent glacés. Le délire s’accentua rapidement, et la respiration devint haletante. On était encore à plus d’une heure de Kouan-Tcheng-Tze. Voyant le danger imminent, M. Monestier fit déposer le lit sur le bord du chemin, entendit la confession du cher moribond, et lui administra le sacrement d’Extrême Onction, pendant que les porteurs récitaient les prières des agonisants. Quelques instants après, vers 3 heures du matin, l’âme de M. Marill avait paru devant Dieu. »
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Références
[2819] MARILL Louis (1879-1911)
Notes bio-bibliographiques. - C.-R., 1908, p. 64 ; 1909, p. 76 ; 1910, p. 70. - Sem. rel. Perpignan, 1911, nos 38 et 48.
Notice nécrologique. - C.-R., 1912, p. 369.