Jacques DOURNES1922 - 1993
- Statut : Prêtre
- Identifiant : 3740
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- Archives : Fonds du P. Jacques Dournes
- Ressources externes : Emissions radio Notre-Dame, 21/10/22 , Pratique de l'écologie chez les Jörai (article 2/2) , Pratique de l'écologie chez les Jörai (article 1/2)
Identité
Naissance
Décès
Autres informations
Missions
- Pays :
- Vietnam
- Région missionnaire :
- 1946 - 1955 (Saigon)
- 1955 - 1969 (Kontum)
Biographie
[3740] L'inventaire des archives du P. Dournes conservées à l'IRFA est à retrouver dans la section "Archives" de ce site.
1. NOTICE EXTRAITE DE L'INVENTAIRE DE SES ARCHIVES
Enfance et vocation missionnaire
Jacques Dournes est né le 27 mai 1922 à Saint-Pol-sur-Ternoise (Nord-Pas-de-Calais). Ses parents sont Aline Henry et Auguste Dournes, concubins. Son père est catholique et sa mère protestante. D’après différentes fictions à caractère autobiographique de Dournes, celle-ci leur aurait donné, à lui et son grand frère Pierre, une éducation très puritaine. Il semble avoir reçu une éducation très stricte, sans pour autant qu’elle soit religieuse. Dans certaines biographies, il est parfois dit qu’il fut élevé dans une atmosphère religieuse, mais, dans une lettre écrite à Bernard Laret en 1993, Dournes explique que le nom de Jésus n’était jamais prononcé dans sa famille et que sa vocation y fut une surprise.
Il fréquente le collège communal Jean Bart à Dunkerque, puis le collège communal de Béthune . A cause du travail de son père, qui est magistrat et se voit offrir un poste de procureur de la République, sa famille déménage à Versailles quand il a 13 ans. Il y fréquente le lycée Hoche. Il pense ensuite à passer le concours de l’École navale de Brest, mais entre finalement au Grand Séminaire de Versailles en 1940. Il est ordonné prêtre le 5 avril 1945 et rentre à la Société des Missions étrangères de Paris (MEP) en octobre 1945. Il semblerait que Dournes ait choisi de rentrer aux MEP par désir de partir le plus loin possible de sa famille. En plus de ce besoin d’éloignement, il a aussi la volonté d’être confronté à l’altérité.
Il fait un an de stage à la maison-mère des MEP, rue du Bac, tout en étudiant à l’Institut Catholique de Paris. Il est ensuite affecté, en 1946, au vicariat apostolique de Saïgon dont l’évêque est alors Mgr Cassaigne.
Vie missionnaire au Vietnam
A son arrivée au Vietnam en novembre 1946, après une période d’acclimatation, deux types de poste lui sont proposés. Il a le choix entre la charge d’une école de français ou celle d’une paroisse de « montagnards » de la région de Djiring (Di Linh). Ces populations des Hauts-Plateaux étaient à l’époque aussi appelées « Moï », terme signifiant littéralement « sauvages ». J. Dournes considère n’être pas venu aussi loin pour se retrouver avec des « Français », et, bien que ne connaissant rien des peuples montagnards, il préfère accomplir son apostolat auprès d’eux . Dès janvier 1947, il est donc affecté à la mission de Kala, qui est très proche de Djiring et peuplée par l’ethnie « Sré ». La mission de Kala existe depuis janvier 1927, date à laquelle Mgr Cassaigne y a été envoyé. C’est donc une mission relativement récente mais les habitants des lieux sont en partie évangélisés.
Dournes reste sept ans chez les Sré, de 1947 à 1954. Sa mission y sera difficile. D’après ce qu’il écrit dans ses carnets et sa correspondance, la solitude lui est pénible et l’évangélisation s’avère compliquée. Ceux des Sré qui semblent être convertis continuent à participer à des sacrifices selon les rituels sré, preuve d’une conversion partielle. Dournes peine à ne pas mal réagir face à ces attitudes. Une de ses difficultés est d’ailleurs d’arriver à ne pas être intransigeant avec les convertis, comme le lui reproche Mgr Cassaigne. En plus de sa mission, il commence dès 1947 à publier des articles de théologie dans diverses revues, dont celle des MEP.
Bien que mal intégré parmi ses confrères missionnaires, Dournes a une belle relation avec son évêque, jusqu’en 1953, date d’un profond désaccord. Ce conflit, nommé dans les sources « L’affaire des prières », a pour objet la traduction du nom de Dieu en koho. J. Dournes pense avoir découvert dans la littérature orale locale que le terme Ndu désigne la plus haute divinité des Sré et peut donc être utilisé pour désigner Dieu. Il souhaite pouvoir l’utiliser pour les prières et la traduction des textes sacrés. Cependant, le sens de ce terme semble différer selon les ethnies de la région, ce qui pousse les confrères de Dournes à refuser de l’utiliser eux aussi. Mgr Cassaigne finit par interdire formellement l’utilisation de ce terme par tout missionnaire et chrétien. Jacques Dournes considère que cette décision le met en porte à faux face à ses paroissiens, à qui il avait déjà enseigné ses nouvelles traductions. Cette affaire le pousse à quitter la mission de Djiring la même année et ébranle même sa vocation missionnaire.
Entre 1954 et 1955, J. Dournes entre dans une phase de réflexion spirituelle. Il part en pèlerinage sur la tombe de saint Charles de Foucauld, figure spirituelle d’une grande importance pour lui. Il choisit de rester missionnaire et est affecté en 1955 à la mission de Chöreo (Cheo reo), où vivent les Jörai, dans le diocèse de Kontum dirigé par Mgr Paul Seitz. Avant l’arrivée de J. Dournes à Chöreo, la région n’avait pas de prêtre permanent ; il doit donc y construire la première église et peut être considéré comme le fondateur de cette mission. Sa façon d’évangéliser change complètement. Il décide de s’attarder d’abord à connaitre en profondeur les usages culturels de ses hôtes, accomplissant ce que Nicole Revel appelle sa « double vocation » d’ethnologue et de missionnaire. Durant les quinze années qu’il passe chez les Jörai, il prend énormément de notes, d’enregistrements vocaux et de photos qui lui serviront de base pour ses recherches ethnologiques.
En parallèle de la mission, le père Dournes a en effet de multiples activités scientifiques. Il participe à la Commission de Dalat du 1er aout 1949, chargée de fixer officiellement une transcription du dialecte sré (köho). La même année, il publie un premier dictionnaire en langue sré et un lexique polyglotte. Sa période chez les Jörai sera la plus propice à la production scientifique, et théologique. Il publie un dictionnaire de la langue Jörai en 1964, plusieurs articles sur les Jörai dans O&M durant la période, continue ses publications dans la revue J.A.T.B.A où il publie depuis 1954. Il produit également des ouvrages théologiques : en 1963 sort son livre Dieu aime les païens, puis Le Père m’a envoyé et L’offrande des peuples en 1966 . A cela s’ajoutent des publications dans des revues religieuses comme Spiritus, Missi, L’art sacré.
Le 11 octobre 1962, il part à Rome pour l’ouverture du concile Vatican II, où il reste au moins jusqu’au 11 novembre, avant d’y retourner dans l’année 1964 pour la deuxième session. Il y accompagne son évêque en tant que peritus (expert) en missiologie et écrit plusieurs commentaires (non publiés) sur les schema publiés. En janvier 1968, il demande une disponibilité afin de pouvoir se consacrer à ses recherches et passer son diplôme de l’EPHE, qu’il obtient en mars 1968 avec son mémoire Bois-Bambou (Köyau-ale). Aspect végétal de l’univers Jörai. Il demande alors à son évêque d’être remplacé dans sa mission par des prêtres issus du clergé local vietnamien, mais se retrouve rapidement en désaccord avec les méthodes de ces derniers . Ses critiques publiques à leur égard lui valent les reproches de son évêque. Toujours en disponibilité, il voyage durant les années1969 et 1970 à Sumatra, Bornéo et dans le Sud Indochinois, afin de pouvoir observer de nouvelles ethnies et de produire des analyses anthropologiques comparatives.
Il est de plus en plus évident que J. Dournes se sent plus appelé à la vie scientifique qu’à la vie missionnaire, aussi, quand il demande une prolongation de sa disponibilité en septembre 1970, celle-ci est acceptée par Mgr Paul Seitz.
J. Dournes considère avoir été chassé des MEP et avoir été remplacé par un clergé qui ne se préoccupait pas de ses fidèles. Ses positions sont contredites par les documents présents dans son dossier, ou l’on peut lire sa demande d’être remplacé dans sa mission et sa volonté claire de se consacrer à la science.
Retour en France, activités scientifiques et fin de vie
Il rentre en France au cours de l’année 1970 et reste presqu’un an à Nice, où il sera chargé de cours durant le second semestre de l’année universitaire 1971-1972. Il rejoint ensuite Paris où il demeure jusqu’à sa retraite en 1987. Il y continue ses études et obtient son doctorat de 3eme cycle avec une thèse intitulée Coordonnées-Structures Jörai : familiales et sociales, soutenue le 18 février 1972. L’année suivante, il obtient son doctorat d’Etat ès lettres et sciences humaines, avec une thèse sur l’univers religieux et système politiques des « Pötao » . Il devient chercheur au CNRS en 1972 et donne des cours à l’université Paris VII. Il n’enseigne pas uniquement dans le milieu universitaire, car il participe à de nombreuses conférences, festivals, colloques, en majorité dédiés à la littérature orale ou à ses recherches sur les Jörai.
J. Dournes se spécialise dans l’étude des traditions orales en s’appuyant sur un corpus volumineux d’enregistrements de littérature orale qu’il a constitué chez les Sré et les Jörai. Il est d’ailleurs membre de plusieurs groupes scientifiques en lien avec ce sujet.
De 1968 à 1984, il fait partie du CeDRASEMI. Il est membre de l’INALCO et est présent en 1975 lors des réunions visant à la création de groupes de recherche, dont « Oralité et domaines oraux » avec Geneviève Calame-Griaule. Ce groupe avait comme activité, entre autres, la publication de la revue CLO, dont la parution débute en 1976. Cette revue, spécialisée dans les traditions orales, devient assez renommée pour entrainer en 1980 la fusion d’« Oralité et domaine oraux » avec un autre groupe de l’INALCO, « Littératures et théorie de la littérature ». De cette fusion nait le CRO, dont J. Dournes aura la direction pour la première année. Il crée aussi la collection « Sudestasie bibliothèque » aux éditions Sudestasie, il publie deux ouvrages dans cette collection, Florilège Jörai et Florilège Sré, respectivement en 1987 et 1990. Il fait aussi partie d’autres groupes scientifiques, comme celui d’ethnobotanique et d’ethnozoologie du Muséum national d’histoire naturelle. Il est membre du Minority Rights Group, dont il participe à la fondation de la branche française, le GDM, en 1978. Il ne cesse pas ses activités artistiques pour autant et organise notamment l’exposition Mythographique dans son appartement parisien, où il expose certaine de ses peintures
A sa retraite en 1987, sa pension ne lui permet plus vivre à Paris et il doit déménager à Anduze, dans le Gard. Il y reçoit parfois la visite d’amis ou de chercheurs , mais il y vit principalement en ermite avec ses chiens. Il continue à y travailler et à publier, notamment Florilèges Sré en 1990, plusieurs comptes rendus pour CLO, etc. Certaines de ses productions de ce moment-là ne sont pas publiées, comme Équateur 69.
Il s’éteint entre le 2 ou le 3 mars 1993. Après sa mort, de nombreux hommages lui sont rendus, dont une cérémonie traditionnelle organisé par des Jörai en août 1993 .
2. NOTICE MEP
Jacques Dournes naquit le 27 mai 1922 à Saint-Pol-sur-Ternoise (Pas-de-Calais) dans une famille très chrétienne d’un côté calviniste d’origine, de l’autre catholique. Il rejette ce milieu qui, à ses dires, était « très fermé, très bourgeois, très aisé et très sévère » (Lerat 1987 : 68). Son père, magistrat, terminera sa carrière comme procureur de la République. Son frère, Pierre, fera une belle carrière politique.
Jacques fait ses études secondaires au Lycée Hoche de Versailles où sa famille finit par se fixer. Dans le but de s’évader de son milieu, il prépare l’École navale de Brest, mais sa destruction en 1940 et le caractère « trop militaire » de la préparation le conduisent aux Missions (Lerat 1987 : 1968). Il fait des études de philosophie et de théologie au Grand Séminaire de Versailles. Ordonné prêtre le 5 avril 1945, il est admis le 29 octobre 1945 aux Missions étrangères de Paris, où il suit un stage d’un an avant d’être nommé au vicariat apostolique de Saigon.
À Saigon, il fait scandale en déclarant que Hô Chi Minh a raison de dire qu’il a besoin d’instituteurs et non de militaires (Lerat 1987 : 68) et se trouve assigné à la mission de Kala près de Djiring, en pays srê, dès janvier 1947. Il y exerce son ministère jusqu'en 1954 en se jetant à corps perdu (Condominas 1993 : 13) dans l’action missionnaire. Il apprend la langue, traduit en srê le catéchisme et le missel, prend des notes sur les différents aspects de la vie srê, recueille un important vocabulaire. Il participe également à la Commission de Dalat créée en 1949 pour mettre au point un système cohérent de transcription des langues montagnardes. Si cette passion ethnologique n’est encore à ses yeux qu’un outil pour son œuvre pastorale (Condominas 1993 : 13), sa hiérarchie lui reproche de consacrer plus de temps à l’étude de la tradition orale qu’à l’évangélisation et elle obtient son rapatriement en France, auquel, selon Dournes, la plainte qu’il porte contre les planteurs français qui recrutent par la violence des coolies n’est pas étrangère (Lerat 1987 : 1969).
Cependant, grâce à l'amitié de Mgr. Paul Seitz, l’évêque de Kontum (Lerat 1987 : 69), il revient au Viêt Nam dès 1955 pour une mission auprès des Jörai, à Chöreo. Mais le sens de sa mission est désormais tout autre. Une profonde crise spirituelle, qui le conduit à pratiquer une ascèse de plus en plus stricte, à méditer sur sa foi et à lire des ouvrages de théologie, le conduit aussi en pèlerinage sur la tombe de Charles de Foucauld et Dournes décide alors de devenir le témoin de la vie des Jörai au lieu de chercher à les convertir (Condominas 1993 : 14). Cette quête théologique lui vaut de devenir rédacteur au Concile Vatican II de 1962 à 1965 (Lerat 1987 : 71), une distinction à laquelle son ouvrage, « Dieu aime les païens », a pu contribuer (N. Revel, comm. personnelle).
Dournes enregistre, transcrit et traduit un corpus de tradition orale qui constitue « le plus vaste ensemble réuni directement par un seul chercheur sur le terrain » (Condominas 1993 : 15). Par ailleurs, son travail sur l’ethnobotanique jörai lui obtient le diplôme de l’EPHE en 1968. Mais la réorganisation en 1969 de l’Église catholique vietnamienne l’oblige à laisser sa mission aux Pères rédemptoristes (Revel 1994 : 530) et il quitte alors les ordres.
Il estime, pour sa part, avoir été mis à la porte parce qu’il n’évangélisait pas et qu’il avait proposé d'ordonner prêtres des catéchistes jörai, même mariés (Lerat 1987 : 71). Ce travailleur acharné, solitaire jusqu’à en être asocial (Revel 1994 : 530), vit très mal son éloignement du Viêt Nam, d’autant plus que, éternel rebelle au pouvoir et à l’injustice, il est profondément affecté par la guerre qui ravage de nouveau le pays depuis 1965 (ibid.). Il traverse de nouveau une période de crise, dont il réchappe grâce à l’ethnologue Raymond Eches, qui le convainc de mener une carrière scientifique en exploitant les matériaux qu’il a amassés sur les Jörai. Dournes obtient son doctorat de troisième cycle de l’Université de Paris V (1971) pour son travail sur l’organisation familiale et sociale des Jörai. En 1973, il intègre le CNRS, soutient sa thèse de doctorat d'État ès-lettres et sciences humaines grâce à son ouvrage consacré à l’univers religieux et politique des Jörai (Pötao, 1977) et devient maître de recherche. En 1987, Dournes est mis à la retraite, une retraite dont la « minceur » l’oblige à s’installer au pied des Cévennes (Condominas 1993 : 17), à Bagard (Gard), où il est décédé le 3 avril 1993.
Jacques Dournes fut l’un des fondateurs, en 1975, du groupe « Oralité et domaines oraux » au sein du centre de recherche « Littératures et théorie de la littérature » créé par René Étiemble et René Sieffert dans le cadre de l’INALCO. Un an plus tard, ce groupe se dotait des Cahiers de littérature orale et, en 1980, devenait le Centre de recherche sur l’oralité, dont Dournes assura la direction pendant plusieurs années. Membre dès 1968 du Centre de Documentation et de Recherche sur l’Asie du Sud-Est et le Monde Insulindien (CeDRASEMI), il y créa en 1976 l'équipe « Littérature orale », qu’il dirigea la première année et dont il assura par la suite l’animation. Ce travail aboutira à la publication d’un volume de 400 pages intitulé Littérature orale 2 (1979). Dournes créa également une collection « Sudestasie Bibliothèque » aux Éditions Sudestasie.
Sources : Lerat 1987, Condominas 1993, Revel 1994 ; communications orales de Mesdames Cao Thi Liêu (MAP) et Nicole Revel, 2001.
Références
L'inventaire des archives du P. Dournes conservées à l'IRFA est à retrouver dans la section "Archives" de ce site.
BIBLIOGRAPHIE ET VIDÉOGRAPHIE SOMMAIRE
DE BEER (Patrice), « La mort de Jacques Dournes. Un chantre de la littérature orale », Le Monde des livres, 16 avril 1993.
CONDOMINAS (Georges), « Jacques Dournes, 27 mai 1922 - 3 avril 1993 », Lettre de l’AFRASE, n°30, 1993, p. 13-17.
HARDY (Andrew), The Barefoot Anthropologist: The Highlands of Champa and Vietnam in the Words of Jacques Dournes, Chiang Mai : Silkworm Books, 2015, 159 p.
LANGE (Claude), MEP, « Le parcours de Jacques Dournes, missionnaire au Vietnam et ethnologue (1922-1993) », Spiritualités missionnaires contemporaines, Entre charismes et institutions, dir. Marc Spindler et Annie Lenoble-Bart, Paris : Karthala, 2007, p. 221-236
NGUYỄN (Hưng Vi Aloisius), L’œuvre missionnaire et liturgique du P. Jacques Dournes, MEP, en pays jarai (Hauts-Plateaux du Vietnam), 1955-1969, mémoire soutenu à l’ICP en 2008.
REVEL (Nicole), « Jacques Dournes 1922-1993 », Universalia 1994, La politique, les connaissances, la culture en 1993, Paris : Encyclopedia Universalis, 1994, p. 530.
TISON (Brigitte), Jacques Dournes, Prêtre, missionnaire, ethnologue, Paris : L’Harmattan, 2017, 98 p.
CHORON-BAIX (Catherine), L’Homme des Jörai [vidéo], CNRS, 2005, 42 mn .
BIBLIOGRAPHIES DE L’ŒUVRE DE J. DOURNES
DARTIGUES (Laurent) et LE ROUX (Pierre), « Jacques Dournes, son œuvre. Une nouvelle bibliographie », Moussons, n°3, 2001, mis en ligne le 03 décembre 2021 .
LEVY-WARD (Annick), « Bibliographie de Jacques Dournes », Lettre de l’AFRASE, n°30, 1993, p.18-22.
SOURCES COMPLÉMENTAIRES
IRFA
Aux archives : dans les archives du diocèse de Saigon sont conservés quelques échanges entre Mgr Cassaigne et J. Dournes, notamment au sujet de l'"affaire des prières" (cotation en cours) ; le fonds du diocèse de Kontum contient le dossier sacerdotal de J. Dournes pour les années 1954-1970 (AMEP 3750).
A l’iconothèque : cinq classeurs de photos personnelles et de mission ; bandes d’enregistrement (cotes IMEP/AUDIO_0241 à 0286).
A la bibliothèque asiatique : une partie de la bibliothèque personnelle de J. Dournes, dont certains livres annotés.
Bibliothèque Asie Pacifique, CNRS, Aix-en-Provence
Fonds de la bibliothèque de J. Dournes.
CREM (Centre de Recherche en Ethnomusicologie)
Enregistrements de littérature orale, déposés à l’époque au musée de l’Homme.
Musée du quai Branly-Jacques Chirac
Collection de photos et objets (84 objets et 1229 tirages photographiques donnés par Dournes au musée de l’Homme dans les années 1960).