Michel BROUX1929 - 2007
- Statut : Prêtre
- Identifiant : 4008
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Identité
Naissance
Décès
Autres informations
Missions
- Pays :
- Thaïlande
- Région missionnaire :
- 1956 - 1988
Biographie
[4008] BROUX Michel est né le 26 juillet 1929 à Versailles (Yvelines).
Ordonné prêtre le 29 mai 1955, il part le 28 septembre 1956 pour la mission de Bangkok (Thaïlande).
Il étudie le thaï à Siracha, puis il est successivement chargé du poste de Nakhonpathom (1957-1968), de la paroisse de Pitsanoulok (1968-1978), de la paroisse de Lamnarai (1978-1981) et de celle de Tak (1981-1988).
De retour en France, il est nommé à la paroisse de Montigny-sur-Aube, dans le diocèse de Dijon (1988-2002), puis il se retire à Lauris, où il meurt le 25 mars 2007. Il est inhumé au cimetière de Lauris.
Nécrologie
[4008] BROUX Michel (1929-2007)
Notice nécrologique
Michel Broux est né le 26 juillet 1929 à Versailles, fils de Marcel Broux, lithographe et de Gabrielle Chesnel ; il est le quatrième enfant d’une famille de sept, cinq garçons et deux filles. Il reçoit le baptême le 1er août 1929 en l’église Saint Symphorien et la confirmation dans la même église en mai 1942. Après ses études secondaires au petit séminaire de Versailles et les trois premières années de théologie au grand séminaire du diocèse, il entre déjà sous-diacre au séminaire des Missions étrangères de Paris le 20 septembre 1954 : il retourne à Versailles pour recevoir le diaconat le 7 octobre de la même année ; il ne séjournera donc qu’un an à la rue du Bac. Agrégé définitif le 27 mai 1955, il est ordonné prêtre le 29 mai et reçoit sa destination pour Bangkok-Korat le 13 juin. Il ne rejoindra pas sa mission immédiatement et fera un an de pastorale à Versailles, à la demande du diocèse avec l’accord des Missions étrangères. Le Père Haller, supérieur du séminaire, le considère comme « un aspirant intelligent, pieux et régulier, d’un caractère peut-être un peu rude ». La nomination de Michel Broux et de Marcel Perray pour Bangkok-Korat, la seule du genre, restera théorique ! depuis quelques années déjà, la création d’un nouveau diocèse à Korat était envisagée ; les deux jeunes sont donc destinés à ce futur diocèse, mais un accord va rapidement être conclu, peu de temps après leur arrivée. En effet, les pères Nicolas et Bray, bien adaptés dans cette région de Korat où ils travaillent depuis quelques années, expriment le désir de rester sur place ; ils y resteront et les deux jeunes ne font pas objection.
Michel Broux embarque le 20 septembre en compagnie de Marcel Perray et Claude Rapin ; ce dernier arrivera à Bangkok quelques jours après eux, après avoir rendu visite à son oncle, le Père Moreau à Saigon. Après quelques visites aux confrères de Bangkok, les deux nouveaux, se dirigent, en novembre, vers l’école des Frères de Siracha, pour profiter des cours très appréciés, donnés par le Frère Ludovico, un maître en la matière ; des pères du diocèse d’Ubon sont déjà sur place. Michel Broux arrive assez vite à maîtriser les tons et les particularités de la langue et dès la fin du mois d’août 1957, il est nommé vicaire du Père Deschamps, curé de l’importante paroisse de Nakhornchaisi ; il est spécialement chargé des deux postes secondaires de Nakhonpathom et Nonghin ; il continue en même temps l’étude pratique de la langue et des coutumes. Le vicariat ne durera pas très longtemps et Michel Broux devient curé des deux postes secondaires, détaché de la paroisse principale. Il restaure le presbytère de Nonghin qui en a bien besoin et s’y installe. En moto, il parcourt les quelques kilomètres qui le séparent de Nakhonpathom, dont il fera sa résidence principale plus tard.
À Nakhonpathom
Le Père Olier, chroniqueur attitré en ce temps-là, écrit en 1959 : « À 50 km de Bangkok, se trouve une petite ville de Nakhonpathom, célèbre lieu de pèlerinage bouddhiste. C’est grâce au flair et au dynamisme du Père Richard que la mission est présente en cet endroit stratégique, où il a bâti une église dédiée au Christ-Roi. L’église en bordure de la ville, actuellement en pleine ville, ne compte encore que 170 chrétiens cultivateurs pour la plupart, mais faute de personnel, la ville elle-même n’a pas encore été sérieusement attaquée ; le Père Broux, qui n’a que deux ans de mission, s’y trouve plus pour y pratiquer la langue que pour s’adonner à un apostolat actif ; il est chargé en plus de l’église de Nonghin, mère de l’église de Nakhonpathom, toutes deux filles du Père Richard. Nonghin compte environ chrétiens, pour la plupart d’origine chinoise, comme à Nakhonpathom. Le Père Broux n’avait plus qu’un mois pour préparer la fête paroissiale de Nonghin, dédiée à la Sainte-Trinité ; pendant un mois, il a fait les préparatifs, tant spirituels que matériels, sa moto ne faisant qu’une bouchée des 6 ou 7 km, séparant les deux postes. Il mérite des félicitations pour les résultats obtenus en si peu de temps, dans tous les domaines ; il est vrai qu’un an de pastorale dans le diocèse de Versailles, lui a donné de l’aplomb et de l’expérience. Il y a encore l’obstacle de la langue, mais la Providence lui a ménagé, à Nakhonpathom, deux excellents professeurs, qui sont en même temps de bons chrétiens, si bien que l’obstacle n’en sera bientôt plus un. En moto d’abord, puis en jeep et enfin en voiture avec l’amélioration du réseau routier, il va d’un poste à l’autre selon les besoins. Au début, il réside plus souvent à Nonghin et fait construire l’école primaire ; il embellit le presbytère et l’église ; il aime bien les enfants et forme un groupe d’enfants de chœur si bien que les cérémonies dans cette petite église sont très dignes. Ses paroissiens l’apprécient et il se sent à l’aise avec eux. Dans la suite, il résidera plutôt à Nakhonpathom.
À Nakhonpathom, la façon de travailler est toute différente ; il y a une petite communauté catholique et beaucoup d’étudiants en ville. Il réussit à s’introduire dans le lycée de la ville pour y donner des cours de français, dans les classes pré-universitaires ; d’autres suivront son exemple dans la suite. Il réussit bien et beaucoup d’étudiantes viennent lui rendre visite après les cours.
Le procureur de la mission de Bangkok lui signale que des terrains de mission risquent d’être perdus en raison de négligences dans le passé. Grâce à un homme de loi compétent qu’il connaît bien, Michel Broux réussit à sauver la situation, à la grande satisfaction des autorités diocésaines ! Il aura moins de réussite dans ce domaine à Phitsanulok et à Lamnarai.
Claude Rapin, son grand ami, le visite régulièrement et sera toujours derrière lui, pour l’aider à traverser les passages difficiles. Claude a bien compris que, sous une apparence solide, Michel Broux est parfois cafardeux ; avec une bière ou deux, on dissout la pilule et ça repart. Des jeunes de Nakhonpathom qu’il a aidés dans leurs études, lui resteront très attachés, garderont le contact et seront toujours très heureux de le rencontrer.
En 1968, Mgr Langer, évêque du nouveau diocèse de Nakhornsawan, demande du renfort ; avec l’accord de Mgr Nittayo, Michel Broux et Michel Coutand rejoignent le nouveau diocèse, dès février 1968 ; Michel Broux est nommé curé de Phitsanulok et Michel Coutant est chargé du nouveau district de Chainat-Takli ; le père Garrel quitte Phitsanulok et part en congé, avant de rejoindre Sawankhalok, son nouveau poste.
Phitsanulok
Avec la création du nouveau diocèse de Nakhornsawan, les confrères forment un nouveau groupe MEP, séparé de Bangkok ; le Père Léon, nouveau supérieur régional, nomme Michel Broux, supérieur local. Après l’assemblée générale de 1968, le supérieur local devient un responsable de groupe et Claude Tapin, élu, prend la place de Michel Broux.
À Phitsanulok, le Père Garrel, titulaire du poste pendant de longues années, n’a pas pu réussir, en raison sans doute de son tempérament trop pacifique, à redresser la situation. « Phitsanulok, une ville importante à 200 km au nord de Nakhornsawan, compte environ 700 chrétiens, à grande majorité Chinois d’origine Hakka. Ce groupe chinois a été longtemps influencé par des éléments communistes, ce qui explique en partie, que les pratiquants sont encore assez peu nombreux à l’heure actuelle. La paroisse possède une école primaire-secondaire, mais cette école, malgré la construction d‘un nouveau bâtiment, n’a pas encore la bonne réputation qu’on espérait ». L’église a besoin d’être un peu embellie et les chrétiens sont lents à se réveiller. Michel Broux va commencer par donner quelques grands coups de balai ! Démolition du vieux presbytère délabré, modernisation de l’intérieur de l’église, modification du bâtiment principal de l’école, nomination d’un nouveau staff de direction à l’école et remplacement de certains responsables paroissiaux. Les chrétiens influents recommencent à montrer de l’intérêt pour leur paroisse. Mais tous les problèmes ne peuvent être résolus rapidement ; des questions de terrains, en particulier, vont être la cause d’une hostilité sérieuse envers le curé ; un paquet piégé est même envoyé à la paroisse ! Avant de mourir, l’expéditeur, un catholique, demandera à rencontrer Michel Broux pour obtenir son pardon.
L’école change d’aspect et les paroissiens viennent y inscrire leurs enfants, ce que beaucoup ne faisaient pas auparavant ; Michel Broux fait appel aux religieuses du Sacré-Cœur de Bangkok, pour élever le niveau intellectuel ; hélas, l’entente cordiale du début ne dure pas très longtemps ; des divergences de vue finissent par décourager les religieuses qui rejoignent leur couvent. Deux laïques catholiques les remplacent ; avec elles le curé se sent beaucoup plus à l’aise et plus libre de ses mouvements.
Pour avoir davantage de contacts avec les jeunes, il commence à donner des cours de français dans le lycée de la ville ; comme il l’avait fait autrefois à Nakhornpathom ; il cessera assez vite sans doute par manque de temps. Il entreprend aussi la construction d’un majestueux presbytère, jugé, avec raison trop grand par le successeur, il deviendra la résidence des religieuses venues de Chanthaburi, à la demande de l’évêque Mgr Banchong.
Avec l’autorisation des autorités diocésaines, il offre au ministère de l’Éducation nationale, un grand terrain de mission, pour permettre d’agrandir l’université de la ville. Une magnifique photo de la Reine, recevant le titre de propriété des mains du Père Broux immortalise l’événement. L’archevêque de Bangkok regrette beaucoup que les tractations aient été aussi rapides ; il pensait profiter de l’occasion, donnant donnant, pour mettre au nom de la mission catholique des petits terrains (Lopburi, Takli Pichit) achetés au nom d’un tiers. Belle occasion manquée !
Michel Broux reconnaît qu’il est plus à l’aise dans le milieu étudiant que dans la pastorale paroissiale classique ; cependant, les catholiques, dans l‘ensemble le soutiennent et sont fiers de voir que la paroisse et l’école ont retrouvé une certaine face, chose très importante dans le pays ! Un groupe de jeunes commencent à avoir une bonne influence, tant dans la paroisse que dans l’école ; ce sera le rôle du successeur, Pierre Laborie, de développer le travail pastoral et de conduire cette communauté renaissante à son épanouissement.
Au cours des dernières années, Michel Broux n’a plus le feu sacré du début et à l’occasion de son congé en 1978, après dix ans passés à Phitsanulok, il quitte la paroisse et Pierre Laborie lui succède. Une situation assez curieuse et difficile à expliquer, va poser un sérieux problème. À la fin de l’année scolaire, beaucoup d’élèves ont été reçus, sans aucun examen d’entrée ! La plupart n’ont pas le niveau intellectuel requis et les professeurs s’arrachent les cheveux ; il n’y a pas non plus de classes libres pour les recevoir ; il faut se hâter de construire du provisoire, et enfin, les scolarités ont été perçues et déjà utilisées ! Le successeur, avec beaucoup de patience et de gentillesse, arrivera quand même à faire face à la situation, même en l’absence des deux principales responsables de l’école, parties en vacances en France au début de l‘année scolaire. En mai 1978, Michel Broux part en congé et reviendra en Thaïlande au début du mois de décembre. En avril 1979, il est nommé à Lamnarai, pour fonder un centre de formation technique pour des jeunes de la campagne, après avoir fait un remplacement de trois mois à Banpeng.
Lamnarai
Il ne passe que deux ans à Lamnarai et le projet de formation n’aboutit pas. À Lamnarai, il n’y a que deux ou trois familles chrétiennes en ville et le curé de Lopburi vient y célébrer l’Eucharistie une fois par mois dans la maison d’un des chrétiens. Michel Broux commence par louer une maison, en attendant l’acquisition d’un terrain ; il prépare lentement son projet et finit par le présenter à l’évêque qui fait la sourde oreille. Le diocèse, en effet, envisage un centre modeste, au début, alors que Broux propose un plan beaucoup plus important, genre école technique Don-Bosco. L’achat d’un beau grand terrain, perdu depuis, n’y changera rien. Il s’occupe comme il peut pendant deux ans et en mai 1981, il est nommé à Tak pour prendre la succession d’Étienne Grange, sur proposition de Joseph Guillou, vicaire général, très inquiet de voir Michel Broux désœuvré ! il est bien sûr très heureux d’accepter cette nouvelle nomination ; il ne s’agit plus de faire du neuf, mais simplement de succéder à un autre. Michel Broux n’avait certainement pas le charisme d’un fondateur de poste ; peur de l’échec ? peut-être.
Tak
Le fondateur du poste, Étienne Grange, se déplace à Kamphaengphet, pour recommencer une nouvelle aventure, après vingt années passées à Tak. Tak, en dehors de l’école, n’a qu’une petite communauté catholique, quelques familles en ville et dans les environs. Milieu bouddhiste assez fermé, difficile à contacter en dehors du cadre de l’école qui jouit d’une très bonne renommée. Un bon staff de professeurs reste en place, Michel Broux s’adapte vite, mais bientôt, une fois de plus, il va entrer en conflit avec le directeur des études et finit par le remplacer ; l’ensemble du corps professoral regrette cette décision qui occasionne un malaise dans l’école. Il agrandit et modernise l’école enfantine et fait même creuser une piscine pour les élèves. Le niveau intellectuel de l’école reste bon et l’école Mathanothai continue à avoir bonne renommée. La communauté catholique reste ce qu’elle était, assez peu nombreuse. Michel Broux se rend compte qu’il est temps de passer la main à un autre, après sept ans passés à Tak. Il part en congé en France en mai 1988 et décide de changer d’orientation et ne pas revenir en Thaïlande. Dans la suite, il fera cependant plusieurs visites dans le pays, où il a conservé beaucoup d’amis et de connaissances, toujours heureux de le revoir et de le prendre en charge durant son séjour.
En France
Après quelques mois de repos, il, accepte, en décembre 1988, de faire un remplacement dans le diocèse de Dijon ; il est nommé par Mgr Balland, en principe pour trois mois, à la paroisse de Montigny-sur- Aube ; il y restera treize ans, jusqu’en avril 2002 ; des problèmes de santé ne lui permettront plus d’assurer le ministère dans les seize clochers du secteur. Il se retirera à Lauris pour se soigner.
À Montigny-sur-Aube, appelé par certains le Far West du diocèse, il trouve facilement sa place dans le presbyterium ; les paroissiens, même les non pratiquants, l’apprécient et lui témoigneront reconnaissance et amitié, au cours de la messe d’adieu, le 23 juin 2002. Une invitation est lancée dans le journal local : « Le père Michel Broux a été à notre service depuis décembre 1988 ; il part pour d’autres cieux plus paisibles et plus ensoleillés. En treize ans de déplacement à travers l’ensemble paroissial de Montigny, il a pu vous côtoyer dans les offices, la boulangerie ou au café. Chrétiens ou non, jeunes ou vieux, tous ceux qui veulent lui manifester leur sympathie, peuvent venir à sa dernière messe dans le secteur, le dimanche 23 juin à 17 heures 30, à l’église de Montigny ; un pot d’amitié vous permettra de bavarder avec ce prêtre missionnaire qui était venu chez nous pour faire un petit remplacement de trois mois ».
Michel de Gigord, récemment arrivé dans le diocèse de Dijon, assiste à cette cérémonie : « Une demi-heure avant la cérémonie, l’église est déjà pleine et on sent le Père Broux un peu nerveux et pressé d’en finir ; il ne va pas très bien, ses mains sont toutes gonflées ; il préside la cérémonie, entouré du doyen, de moi-même et des deux diacres permanents du secteur. Après l’Eucharistie, il y a eu le pot d’adieu ; c’est là que j’ai vraiment ressenti que Michel était aimé des gens du secteur ; personne n’est parti, chacun tenait à le saluer ; plusieurs l’embrassent et on sent une émotion sincère dans leur au revoir. Plusieurs m’ont dit qu’ils avaient apprécié qu’il soit resté si longtemps dans un coin perdu et sévère par son climat et le tempérament des gens ; ils ont aimé sa fidélité et la qualité de son contact ; ils m’ont dit avoir vu en lui un vrai missionnaire. Ils ont ajouté qu’il toujours le bienvenu à Montigny s’il repassait pour une raison quelconque ».
Il y reviendra, en effet, le 15 mai 2005 pour fêter ses noces d’or sacerdotales. Dans une belle chasuble rouge, entouré de nombreux enfants de chœur, heureux de le retrouver, il préside l’Eucharistie. Après la messe, au cours de l’apéritif et du buffet, que de sourires, de sentiments d’affection et de reconnaissance, de délicates attentions ! On rappelle à cette occasion que nommé pour trois mois, il est resté treize ans et que les paroissiens ont pu découvrir les nombreuses qualités de cet homme d’église, plein d’humour et d’attention et très à l’écoute des autres.
En signe de gratitude, les paroissiens lui offre un billet Paris-Bangkok-Paris, à la date de son choix. La Thaïlande reste très présente dans son cœur et Montigny n’en est pas jaloux. « Merci Père Broux de nous avoir choisi pour votre jubilé ». Il ne profite pas immédiatement de ce billet d’avion. Pour des raisons de santé, il attend jusqu’en février 2007 pour visiter une dernière fois son ancien pays de mission. On remarque vite qu’il n’est pas en grande forme ; il repousse même son retour en France de quelques jours, après une visite à l'hôpital Saint Louis de Bangkok. Arrivé à Paris, il est transporté vers l’hôpital de Marseille, où il meurt quelques jours plus tard, le 25 mars. Ses obsèques sont célébrées dans la chapelle de la Maison MEP de Lauris, le 28 mai. Il repose dans le caveau MEP du cimetière de la ville.