Louis LE GENDRE1866 - 1928
- Status : Prêtre
- Identifier : 1952
Identity
Birth
Death
Other informations
Missions
- Country :
- Korea
- Mission area :
- 1891 - 1928
Biography
LE GENDRE Louis, Gabriel, Arsène, Ambroise, est né à Duccy, diocèse de Coutances (Manche), le 13 décembre 1866, fils de Arsène Le Gendre et de Clarisse Sauvé.
Il fait ses études primaires dans une école dirigée par des Frères, près de sa maison natale, puis, en octobre 1878, entre au Petit Séminaire de l'Abbaye-Blanche, près de Mortain.
Entré au Grand Séminaire de Coutances en octobre 1884, il est ordonné prêtre pour ce diocèse le 29 juin 1889 et nommé vicaire à la paroisse du Teilleul.
Un an après son ordination sacerdotale, il demande son admission aux Missions Étrangères où il entre le 12 septembre 1890. Destiné au vicariat apostolique de Corée, il part de Paris le 2 septembre 1891 et arrive à Séoul le 29 octobre suivant.
Dès le début de 1892, il est envoyé à Noundari, près du port de Won-san, dans le nord-est du pays, tenir compagnie au Père Chargeboeuf. Un an plus tard, il est envoyé seul dans la province du Hoang-hai, arrondissement de Su-an, canton de Tai-o, au lieu-dit Tek-kol ou Tet-kol et où ont résidé" avant lui des Pères Poisnel, Couderc et Rault. "Résider" est beaucoup dire, car, avec la charge des provinces du Hoang-hai, du Pyong-an Nord et du Pyong-an Sud, le missionnaire passe la majeure partie de son temps à se rendre de chrétienté en chrétienté.
À l'automne de 1895, il laisse le soin de s'occuper de la partie est de la province du Hoang-hai à son "voisin", le Père Dutertre, qui se trouve dans l'arrondissement de I-chon de la province du Kang-won, et va s'établir aux abords de la ville de Pyong-yang, capitale de la province du Pyong-an méridional, en vue de faire porter ses efforts sur cette province. En 1897, il s'établit en ville même de Pyong-yang, où il a acheté une maison qu'il a transformée en chapelle. Il est alors le seul missionnaire de cette province qui recouvre 15.000 km2, mais qui n'a guère que 400 chrétiens au total. Il a aussi la charge de la province du Pyong-an septentrional, qui recouvre 28.000 km2. Bref, sa paroisse est plus vaste que toute la Suisse et à peine un peu moins montagneuse. Et comme si cela ne suffisait pas, le Père Le Gendre s'occupe aussi de la partie occidentale de la province du Hoang-hai.
En 1898, il laisse le poste de Pyong-yang au Père Le Merre, et, après avoir passé quelque temps à Eun-youl dans l'ouest de la province du Hoang-hai où il y a un fort mouvement de conversions depuis l'arrivée du Père Wilhelm dans la région en 1896, se rend à Séoul où il a été rappelé par Mgr. Mutel pour instruire la cause en béatification des martyrs de la persécution de 1866. Pour trouver et interroger les témoins, le Père Le Gendre parcourt le pays, province par province, à pieds ou à cheval, par des chemins misérables, mangeant et dormant dans des auberges fort inconfortables. Mais avec sa robustesse, il s'accommode des difficultés et, avec son esprit de mortification, il les accepte. Peut-être fait-il preuve de trop de sévérité dans son travail et écarte-t-il des candidats méritants, mais sa conscience lui demande de rejeter tout ce qui ne s'appuie pas sur des preuves suffisantes.
Cette tâche achevée, le Père Le Gendre est envoyé en 1902 à Pusan, le grand port du sud-est de la Corée. La paroisse de Pusan est établie dans le quartier de Cho-ryang à cette époque; mais, très vaste, elle s'étend sur toute la partie orientale de la province du Kyung-sang méridional. En 1909, le Père Julien lui succède à Pusan. -Le Père Le Gendre a, en effet, été nommé à Kai-song, la ville qui, à 70 km au nord-ouest de Séoul, a été, sous le nom de Song-do, la capitale du royaume de Corée durant 475 ans, de 918 à 1392. La paroisse de Kai-song recouvre alors la majeure partie du nord de la province du Kyong-ki (qui entoure Séoul) et une partie du sud de la province du Hoang-hai. Succédant au Père Rouvelet, fondateur de la paroisse en 1901, le Père Le Gendre a alors moins de 200 chrétiens en ville de Kai-song, mais il en a plus de 1.400 qui sont disséminés dans 14 dessertes-. En août 1918, le Père Le Gendre, qui est atteint d'une dysenterie tenace, se rend à Séoul pour se faire soigner. Un médecin japonais le soigne plusieurs mois, sans aucun résultat; un docteur américain, appelé ensuite, réussit à arrêter le mal en quelques jours, mais le malade est épuisé. Il retourne cependant à son poste avec l'espoir de pouvoir accomplir son ministère à peu près normalement, mais il doit y renoncer.
En mai 1919, le Père Le Gendre s'embarque pour la France, à la recherche de forces nouvelles. Lorsqu'il rentre en Corée en octobre 1921, il va mieux, mais n'a pas retrouvé sa vigueur d'antan. Aussi, Mgr. Devred, coadjuteur du vicaire apostolique de Séoul, garde le Père Le Gendre à l'évêché pour réviser certains livres ou en composer de nouveaux. On lui doit notamment un "dictionnaire pour les catéchistes" qui date de 1922, un "Catéchisme Expliqué en trois volumes" qui date de 1925, un projet de dictionnaire latin-coréen pour les séminaristes, qu'il doit interrompre à la lettre "I" en février 1926 en raison de maux d'yeux très violents. Il va alors se faire soigner à Shanghai où les médecins réussissent, non pas à guérir le mal, mais seulement à en enrayer la progression. Revenu en Corée, le Père Le Gendre doit se priver de ses livres et se résoudre à une inaction qui lui pèse. De plus, son état général se dégrade, le coeur fonctionne mal, l'estomac aussi; puis apparaissent d'autres symptômes inquiétants. En août 1927, survient une crise qui lui rend quelque peu pénible l'usage de la parole; et le 16 avril 1928, il subit une grave attaque cardiaque.
Le 20 avril 19281, le Père Le Gendre, pour la troisième fois en l'espace de six ans, reçoit les "derniers sacrements", en pleine connaissance et en faisant à Dieu l'offrande de sa vie. Quelques heures plus tard, tout rapport cesse avec le monde extérieur, mais, toute la journée, le malade invoque Dieu à voix haute et se donne à lui. Le lendemain, 21 avril, est un samedi. Est-ce pour cela que ce grand dévot de Marie "cesse d'invoquer Dieu pour ne plus s'adresser qu'à Marie" ? Il décède finalement ce samedi, un peu après 19 heures. Les funérailles sont célébrées le 23 avril 1928 avec l'assistance de tous les confrères du vicariat de Séoul, réunis par la retraite annuelle. Les restes du Père Le Gendre sont inhumés au cimetière catholique de Séoul à Yong-san.
1 selon toutes les informations disponibles, le 21 avril 1928 est la date du décès du P. Le Gendre (fiche de Séoul datant de l'époque, notice nécro., liste des confrères décédés après 1914, fournie par l'archiviste au rédacteur en mai 1996). Et il est décédé le lendemain (notice nécrologique du C.R 1928, p. 205) du jour où il a reçu les derniers sacrements. Il a donc reçu ceux-ci le 20 avril, et non pas le 21 avril (ce que dit la notice, vers la milieu de la p. 205).
Obituary
M. LE GENDRE
MISSIONNAIRE DE SÉOUL.
M. LE GENDRE (Louis-Gabriel-Arsène-Ambroise), né à Ducey (Coutances, Manche) le 13 décembre 1866. Entré prêtre au Séminaire des Missions-Etrangères le 12 septembre 1890. Parti pour la Corée le 2 septembre 1891. Mort à Séoul le 21 avril 1928.
M. Louis Le Gendre naquit le 3 décembre 1866 à Ducey, au diocèse de Coutances. Il était le troisième d’une famille de cinq enfants dont l’aîné mourut en bas âge. Il perdit son père à l’âge de treize ans, mais eut le bonheur d’avoir une mère énergique qui sut élever ses enfants suivant les traditions chrétiennes de la famille. Louis fut mis de bonne heure à l’école des Frères, proche de la maison natale, et en devint bientôt l’un des meilleurs élèves.
En octobre 1878, il entra au Petit Séminaire de l’Abbaye-Blanche à Mortain. Il s’y fit remarquer par des succès dans ses études, dont témoignaient les nombreux prix remportés à la fin de chaque année scolaire, et aussi, dit-on, par un caractère bien à part, fait d’esprit critique et de contradiction, dont il ne se corrigea pas. Peut-être quelques heures de sa vie auront été assombries de ce travers, mais d’autre part son esprit toujours en éveil, à l’affût de l’erreur, l’a garanti de tous chevaliers d’industrie, dont il ne fut jamais victime.
Il fut reçu au Grand Séminaire de Coutances en octobre 1884. Par ses questions et ses objections, il se montra la terreur de ses maîtres : dans un temps assez éloigné de l’âge « qui est sans pitié », il avait encore gardé cet esprit terrible, mais on connaissait aussi son cœur, et en définitive, il ne faisait plus peur à personne. Sa franchise, qui disait tout haut ce que tout le monde pensait tout bas, était peut être une qualité, mais une qualité périlleuse : « Il fallait que ce fût dit », expliquait-il.
M. Le Gendre fut ordonné prêtre le 29 juin 1889, et nommé vicaire dans la paroisse du Teilleul. L’appel à la vocation apostolique semble s’être fait entendre dès le Petit Séminaire à la suite d’une visite de Mgr Augouard ; mais pour mûrir sa vocation, et aussi pour laisser à sa mère et à tous les siens la consolation et la joie sans nuages de sa première messe, il n’en avait rien dit à personne. Au bout d’un an de vicariat, certain de l’apel de Dieu, il demanda son admission au Séminaire des Missions-Etrangères et y entra le 12 septembre 1890 pour en repartir le 2 septembre de l’année suivante, missionnaire de Corée.
Notre confrère a occupé dans la Mission de nombreux postes, dont plusieurs sont maintenant sans titulaires : Nountari, près de Ouensan, où il est envoyé dès 1892, après avoir acquis une connaissance suffisante de la langue coréenne ; Tetkoi dans le Hoanghai-to, où il est l’année suivante. Deux ans après on le trouve dans la province de Hpyeng-an, à Oisyeng d’abord, près de la ville de Hpyengyang, puis dans la ville même, où il commence une installation qui sera plus tard cédée à ses amis les Missionnaires de Maryknoll.
En 1898, interruption du ministère proprement dit : M. Le Gendre est chargé d’instruire le Procès des Martyrs de 1866. Ce n’est pas la période la moins active de sa vie. Pour trouver et interroger les témoins qui lui sont signalés, il se fait voyageur, se transporte incessamment d’une chrétienté à l’autre ; il parcourt. la Corée province par province. En ce temps, pas de chemins de fer, ni même de routes ; les voyages se faisaient à cheval ou à pied, par de misérables sentiers informes, rocailleux à souhait dans les montagnes, boueux dans les vallées et les plaines, sans ponts pour le passage des cours d’eau. Et les auberges, à midi ou le soir, étaient encore moins confortables que les chemins : on y trouvait trop de choses indésirables, et à peu près rien de ce dont on aurait eu besoin. M. Le Gendre était assez robuste pour s’ac-commoder de tous ces inconvénients, et assez mortifié pour n’y pas faire attention : il « se tirait bien d’affaire ». Son équipement était un peu… compliqué, et à voir ses photographies de cette époque, on a l’impression qu’il n’eût pas fait bon lui chercher noise, ah ! mais non!
On a reproché à M. Le Gendre une trop grande sévérité dans ce Procès des Martyrs : il aurait écarté de la Cause des sujets intéressants, sortant ainsi de son rôle de collecteur de documents, pour se faire juge. Le reproche peut avoir quelque chose de fondé, mais les inten-tions de notre confrère sont hors de question, il a toujours agi pour la plus grande gloire de Dieu ; seul est à incriminer son esprit trop mathématique, qui ne se rendait qu’à l’évidence pour rejeter tout ce qui ne lui paraissait pas appuyé de preuves suffisantes. Quoi qu’il en soit, il n’en a pas moins rendu un immense service à la Cause de nos Martyrs, et mené à bien une œuvre qui demandait du savoir, de la discrétion, du discernement, et une grande somme de travail.
Cette tâche achevée, il est envoyé en 1902 à Fousan, grand port au Sud de la Corée ; puis, sept ans après, il est transféré à Syongto, l’ancienne capitale du royaume. Dans ces deux postes, comme dans les précédents, il mène la vie ordinaire du missionnaire, partagée entre les deux visites annuelles des chrétientés du district, et les mois d’été passés à la résidence. Dans les travaux du ministère, il est toujours d’une régularité scrupuleuse, exact, ponctuel ; imperturbable, il accomplissait ses devoirs au temps fixé, et tant pis pour ceux qui n’avaient pas d’heure !
Bien que jouissant d’une certaine aisance personnelle, il vivait comme un pauvre ; son ordinaire ne s’améliorait que pour les hôtes, toujours désirés, reçus et traités avec la plus grande cordialité. Comme il était heureux, ce cher Père, quand plusieurs confrères se trouvaient réunis chez lui ! Ce plaisir lui fut donné pour la dernière fois, à Syongto, le jour de la saint Louis 1918. Quelques jours après, il devait se rendre à l’Evêché, pour soigner une dyssenterie rebelle au traitement qu’il n’avait pas manqué de se prescrire lui-même : fils et frère de médecins, il avait des notions... ! Un docteur japonais le soigna plusieurs mois sans résultat sensible ; un docteur américain, appelé ensuite, réussit à arrêter le mal en quelques jours ; mais le patient était épuisé. Il voulut cependant faire « un essai loyal » de nouveau ministère dans son poste avant de se résigner à partir pour la France demander au pays natal des forces renouvelées.
Parti en mai 1919, il revint en Corée en octobre 1921, mais il n’avait pas recouvré sa vigueur d’antan, et on ne crut pas prudent de lui confier un poste de missionnaire missionnant. Mgr Devred le garda à l’Evêché pour réviser certains livres et en composer de nouveaux. On lui doit ainsi le Directoire pour les Catéchistes, et le Catéchisme expliqué, en trois volumes. Il avait commencé pour les séminaristes, un Dictionnaire latin-coréen qu’il dut arrêter à la lettre I, pris en février 1926 de maux d’yeux très violents. « Je ne veux pas mettre les choses au pire, disait-il à cette occasion, mais supposez que je devienne aveugle !... » Il ne devint pas aveugle. A Shanghaï où il se rendit, on put arrêter les progrès du mal, mais non le supprimer. Jusqu’à la fin, il dut s’interdire tout travail suivi. Cette infirmité, bien que seulement partielle, lui fut très pénible, parce qu’elle le privait de ses grands amis, les livres, et l’obligeait à une inaction bien peu en harmonie avec son tempérament. Elle s’ajoutait d’ailleurs à d’autres misères ; la santé générale n’était pas bonne, le cœur n’allait pas, l’estomac souffrait d’une plaie, bref, la forte constitution était usée, tout le système dérangé, et la moindre imprudence pouvait coûter cher. Il savait cela, ce qui ne l’empêchait pas de payer de sa personne, vaillamment, sans se rendre compte qu’il pût être responsable des accidents dont il était victime. Il était le seul à ne pas penser à lui quand il parlait de ceux qui ne « savent pas s’en tenir à un régime : : en ceci sa bonne foi était absolue.
Entre temps apparaissent d’autres symptômes inquiétants. En août 1927, une crise survient, qui lui rend quelque peu pénible l’usage de la parole ; il parle néanmoins, et autant que qui que ce soit. Le 16 avril, une nouvelle attaque est de suite considérée comme très grave : le cœur fonctionne mal. Le 21, le malade, pour la troisième fois en six ans, reçoit les derniers sacrements, en pleine connaissance, et fait à Dieu, d’un cœur bien libre, l’offrande de sa vie. Quelques heures après, tout rapport cesse avec le monde extérieur. La vie intérieure, au contraire, paraît plus intense : c’est un spectacle touchant, et réconfortant à la fois, de l’entendre répéter sans cesse, avec une ardeur et une force extraordinaires, ses pieuses oraisons et supplications : « Mon Dieu, ayez pitié de moi !... Mon Dieu, je vous adore !... Mon Dieu, je vous donne mon coeur !… Je vous donne… Je vous donne … mais tout, mon Dieu ! » et cela, toute la journée.
Le lendemain est un samedi : ce grand dévôt de Marie en oublie Dieu pour sa Mère ! il lui adresse sans cesse des oraisons, et surtout les invocations de ses litanies. Et quand, deux heures environ avant la fin, ses lèvres vont se clore pour toujours, ses dernières paroles seront : « Regina... Regina... Regina ! » Puis à sept heures dix minutes, l’âme du missionnaire monte vers le trône de Dieu, encouragée sans doute par sa douce et puissante Reine.
Les funérailles eurent lieu le 23, avec l’assistance de tous les confrères réunis pour la retraite annuelle. M. Le Cendre est inhumé au cimetière de Ryongsan, où il attend ses confrères, qui ne peuvent s’empêcher d’envier une mort un peu semblable à la sienne.
Avec M. Le Gendre disparaît une figure bien intéressante : il était unique parmi nous. Ses connaissances étaient des plus étendues, il savait tout pour ainsi dire, et ce qu’il savait, il le savait bien ; à ce point de vue, il nous manque, et il nous arrive encore de dire : « Si le Père Le Gendre était là ! » Caractère plutôt particulier, il n’avait pourtant que des amis, tant il gagnait à être connu un peu intimement. Esprit sérieux, prêtre pieux, il fut toujours fidèle à ses devoirs. Une grande dévotion à la Sainte Vierge était sa caractéristique ; il était heureux de parler d’elle, on sentait son affection pour elle. Bienheureuse disposition qui lui aura valu, nous l’espérons de contempler sans retard les grandeurs de Marie et les infinies miséricordes de Dieu !
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References
[1952] LE GENDRE Louis (1866-1928)
Références bio-bibliographiques
AME 1891 p. 386. 1900 p. 57. 1911 p. 211. 212. 1913 p. 162. 1928 p. 30. CR 1891 p. 239. 1893 p. 26. 1894 p. 40. 1895 p. 31. 1896 p. 18. 1897 p. 26. 27. 1898 p. 27. 1899 p. 68. 1901 p. 56. 1904 p. 378. 1907 p. 350. 1909 p. 47. 1911 p. 47. 1912 p. 52. 1918 p. 16. 1919 p. 19. 1922 p. 29. 1924 p. 25. 1925 p. 27. 1926 p. 186. 1928 p. 203. BME 1924 p. 103. 175. photo p. 481. 1929 p. 289. 1937 p. 498. EC1 N° 153.