Claudius ROCHE1879 - 1941
- Status : Prêtre
- Identifier : 2806
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Identity
Birth
Death
Missions
- Country :
- Burma
- Mission area :
- 1904 - 1941 (Mandalay)
Biography
[2806] ROCHE Claude. Nous possédons beaucoup de renseignements sur le Père Claude Roche, et ce, grâce au Père lui-même. Il est né le 17 mai 1879, à Parigny, dans le diocèse de Lyon (Loire) d'une famille d'ouvriers honnêtes et chrétiens vivant modestement de leur travail. Tout jeune, le petit Claude s'affirme comme désirant être prêtre, ce qui n'est pas compris par tout le monde, car Claude est plutôt un enfant espiègle et turbulent.
Il a maintenant onze ans, il est robuste, la famille n'est pas riche et il faut travailler. Aussi, au lieu d'aller à l'école, Claude se loue comme vacher... Puis il se fait laitier dans la ville de Lyon. Il devient ouvrier dans une fabrique de biscuits. Enfin, plongeur dans un hôtel. Tous les samedis, sur ses modestes économies, il va voir le Grand Guignol en ville de Lyon. C'est ici que se place l'épisode qui doit décider de son avenir : un soir en rentrant très tard, il rencontre un prêtre. La conversation s'engage longuement et profondément. Le prêtre lui donne l'adresse du Prado, la maison du Père Chevrier. Le lendemain, Claude rend visite à cette maison où l'on fait des curés pour rien. Vu sa franchise, et sa candeur, Claude est accepté. Et c'est dans cette maison qu'il va faire toutes ses études secondaires. Il en parlera toujours avec émotion et reconnaissance.
Après sa rhétorique, il entre en philosophie puis au Grand Séminaire de Lyon. Il fait alors sa demande d'admission au Séminaire de la rue du Bac et en 1902, il entre à Paris pour deux ans puisqu'il sera ordonné prêtre le 26 juin 1904. Le 9 novembre 1904, c'est le départ pour la Mission de Mandalay. A son arrivée, Mgr. Cardot, administrateur de la Mission, l'envoie dans le district de Bhamo. C'est là qu'il passera près de trente ans.
Vers la fin de 1905, il est envoyé à Meinkat, à 25 milles de Bhamo. Il étudie la langue Shane, il en deviendra un expert. Malheureusement, en 1906, il a son premier accès de fièvre. Il revient à Maymyo. Apprenant la mort de son curé, il rejoint aussitôt Meinkat. Il y travaillera courageusement et durement. En 1910, il est affaibli et Mgr. Foulquier l'envoie en France pour se refaire. Pendant six mois, il travaille dans la banlieue de Lyon, à Oullins, puis vers 1911, il retourne dans son cher Meinkat. Les crises de fièvre reprennent. En 1916, Mgr. le rappelle et lui confie la léproserie Saint Jean.
En 1921, la Mission Shane est en désarroi. Le Père Roche repart pour Bhamo, mais alors se fixe à Nanghline. Malade de nouveau en 1925, il repart une seconde fois pour la France.
En 1926, il revient à demeure. Après de nombreuses difficultés, il construit une église qui sera bénite par Mgr. Falière le 10 mai 1931.
Au début de 1932, trois jeunes Pères de Bétharram arrivent chez lui afin d'apprendre le Shane. En effet, la Mission va être divisée en deux. Le Père Roche devient leur professeur. En 1933, le Père Roche tombe de nouveau très gravement malade. Un troisième retour en France est décidé. Il part en mai 1933.
Il revient en 1934 et retrouve sa place à Nanghline. Mais ensuite, il cède sa place au Père de Saint Colomban ; il restera avec eux deux ans et demi et ensuite, il se rend à Mogok. Là comme ailleurs, le Père se met à la besogne. Il y donnera bien sûr comme partout ailleurs, le meilleur de lui-même. Il enseigne, il construit, il apprend.
C'est au cours d'exécution de toutes ces entreprises que la paralysie vient le terrasser en mars 1941. Le Père Collard va à son secours, accompagné de deux Soeurs Franciscaines Missionnaires de Marie. Pendant près d'un mois, ils restèrent auprès du Père Roche. Après Pâques, ils transportent le Père à l'hôpital de Mandalay où ils arrivent le jeudi 17 avril. Il croit un temps en sa guérison, quand une nouvelle attaque survenant dans la matinée du 24 avril, il rend son âme à Dieu (24 avril 1941).
Le Père Roche repose maintenant dans le cimetière de la léproserie Saint Jean à Mandalay.
Obituary
M. ROCHE
MISSIONNAIRE DE BIRMANIE SEPTENTRIONALE
M. ROCHE (Claude) né le 17 mai 1879 à Parigny (Loire), diocèse de Lyon. Entré minoré au Séminaire des Missions-Étrangères le 27 décembre 1902. Prêtre le 26 juin 1904. Parti pour la Birmanie septentrionale le 9 novembre 1904. Mort à Mandalay le 24 avril 1941.
Dans quelques notices nécrologiques les renseignements sur l’enfance et la jeunesse de nos missionnaires font défaut. Ce n’est pas le cas pour M. Claude Roche. Ici, les détails abondent et on pourrait presque écrire une petite brochure sur les souvenirs de son jeune âge, tels que lui-même les a souvent contés. Qui dans la Mission ne connaît Parigny près de Roanne ? C’est là qu’il est né le 17 mai 1879, d’une famille d’ouvriers honnêtes et chrétiens vivant modestement de leur travail. A quatre ans, il fréquente l’école libre tenue par les Religieuses. Un jour que la Sœur demande à ses petits élèves : « Quel est celui d’entre vous qui sera prêtre ? » le petit Claude lève immédiatement la main et se voit rabroué de belle façon par la religieuse qui ne peut comprendre qu’un enfant aussi espiègle et aussi turbulent puisse prétendre à cet honneur.
Les années passent, Claude a onze ans ; il est robuste et bien bâti. La famille n’est pas riche et il faut travailler. A l’âge où ses compagnons sont encore à l’école, lui se loue comme vacher dans une ferme des environs. A la suite d’une altercation avec le patron, il se rend à Lyon où il se fait laitier. Chaque matin, il part avec sa petite charrette à bras et va distribuer le lait dans les quartiers riches de la ville. Pour s’éviter de monter les étages, il s’est acheté un sifflet et appelle les clients dans la rue où il les sert. Mais il est ambitieux et veut gagner de l’argent. La laiterie ne rapportant pas assez à son gré, il la quitte et s’embauche comme ouvrier dans une fabrique de biscuits où il gagne bien vite la confiance et l’affection de ses maîtres par son assiduité, son zèle et sa bonne humeur. Afin d’augmenter son petit pécule, chaque soir à la sortie de l’usine, il travaille encore comme plongeur dans un hôtel. Tous les samedis il prélève quelques sous sur ses modestes économies pour aller voir le grand guignol à l’autre extrémité de la ville. C’est ici que se place l’épisode qui doit décider de son avenir. En rentrant d’une soirée vers minuit, par le dernier tramway, il fait la rencontre d’un prêtre. Pas ou peu de voyageurs. Le prêtre et l’enfant lient conversation. Claude raconte sa vie, le prêtre écoute ; puis charmé de la mine éveillée et de l’esprit ouvert de l’enfant, il lui dit : « Mais mon petit ami, n’avez-vous jamais songé à devenir prêtre ? » –– « Si Monsieur, mais mes parents sont trop pauvres pour payer la pension. » — « Qu’à cela ne tienne, reprend le prêtre, je connais une maison où on pourra vous donner l’éducation gratuite. » — Et il lui donna l’adresse du Prado, la maison du P. Chevrier. Le lendemain dimanche, le jeune Claude se présente à la porte de l’établissement et demande à voir M. le curé. Le portier hésite quelques instants, puis va informer le supérieur qui descend bientôt au parloir. Claude lui explique l’objet de sa visite, sa rencontre de la veille et son désir d’être admis dans la maison où « on fait les curés pour rien ». Le prêtre, frappé de la franchise et la candeur de l’enfant, lui fait passer un examen sur les matières de l’enseignement primaire et, l’examen lui ayant donné pleine satisfaction, il l’admet ; séance tenante. C’est là que notre jeune garçon va faire toutes ses études secondaires. Quel excellent souvenir il a gardé de cette maison, il n’en parlait jamais qu’avec émotion et reconnaissance, et toute sa vie, il entretint une correspondance suivie avec les directeurs du Prado.
La rhétorique terminée, il entre au séminaire de philosophie, puis au grand Séminaire de Lyon. C’est de là qu’il fait sa demande d’admission au séminaire des Missions-Étrangères. Il arrive à Paris en 1902 et y passe deux années. Intelligent et travailleur il passe brillamment ses examens. Le 26 juin 1904, il est ordonné prêtre, puis le 9 novembre, c’est le départ pour la Mission de Birmanie septentrionale en compagnie de M. Bouffanais. A peine débarqué à Rangoon, Mgr Cardot, alors administrateur de la Mission de Mandalay, lui donne aussitôt sa destination ; c’est le district de Bhamo qui lui échoit en partage et c’est là qu’il passera près de trente ans. Après quelques jours de repos à Mandalay, il s’embarque pour Bhamo où pendant plusieurs mois, il partage son temps entre l’étude de l’anglais et l’administration d’un petit groupe de chrétiens de la ville.
Vers la fin de 1905, il est envoyé à Meinkat, à 25 miles environ de Bhamo, pour y étudier la langue shane sous la direction de M. Delort. Meinkat est un gros village mi-chrétien mi-païen au pied des montagnes, pays fiévreux, malsain, car on est encore à la période des défrichements. Les Shans, venus d’au delà de la frontière chinoise, s’y établissent et s’y taillent un domaine. C’est alors que M. Roche eut son premier accès de fièvre, d’autres suivront trop fréquents, hélas ! En mai 1906, il est obligé de quitter Meinkat pour venir se soigner à Mandalay et à Maymyo. Pendant son absence, M. Delort meurt. C’est à Maymyo qu’il reçoit la nouvelle de la mort de son confrère. Aussitôt, il revient à Meinkat pour prendre la direction du poste. Il sait déjà suffisamment de shan pour se tirer d’affaire. Bientôt cette langue n’aura plus de secret pour lui et il la parlera avec l’aisance et la perfection dont un étranger est capable.
Chef de poste maintenant, il s’y dépense sans compter. La rivière, s’élargissant de plus en plus, menace de saper par la base église et résidence. M. Roche se hâte de les rebâtir un peu plus loin. La question scolaire l’inquiète aussi ; il ouvre une petite école, mais, malgré ses efforts et sa bonne volonté, il ne réussira que très imparfaitement sur ce point, car les Shans, à l’encontre des Catchins semblent plutôt réfractaires à l’instruction ; les enfants préfèrent garder les buffles que de s’asseoir sur les bancs de l’école et les parents ont besoin d’eux. De Meinkat, il rayonne dans les environs ; il fonde trois ou quatre villages où il va s’établir, afin de poursuivre l’instruction des catéchumènes. Ce travail dure quatre ans. En 1910, M. Roche est tellement affaibli par de continuels accès de fièvre, que Mgr Foulquier juge prudent de le renvoyer en France.
Une première saison à Vichy le remet sur pied. Mais la pensée de rester inactif lui fait accepter la proposition d’un Père du Prado de venir près de lui à Oullins, dans la banlieue de Lyon. Il y travaille pendant plus de six mois ; puis en 1911 retourne dans sa Mission, à Meinkat, où il se remet à l’œuvre avec la même ardeur qu’auparavant. Malheureusement les crises réapparaissent et se font de plus en plus violentes.
En 1916, Mgr Foulquier le voyant si mal en point, le rappelle à Mandalay et lui confie la léproserie St-Jean. Grâce aux soins dévoués des Sœurs Franciscaines Missionnaires de Marie les accès de fièvre deviennent moins fréquents et disparaissent presque complètement. Cela dure cinq ans. En 1921, la Mission shane est dans un grand désarroi : M. Faucheux est mort en 1918, et depuis, les Shans sont à peu près délaissés. M. Roche, le seul à connaître la langue, repart pour Bhamo, mais cette fois ce n’est plus à Meinkat qu’il dirige ses pas ; il n’ira plus que pour ses visites passagères. Il se fixe à Nanghline à dix miles de Bhamo. Nanghline est un village exclusivement chrétien, composé de Shans et de Katchins. M. Roche rêve d’en faire une chrétienté modèle. Mais là encore la fièvre paralyse son zèle ardent et, en 1925, il repart pour la France.
En 1926, il rentre dans sa Mission et reprend son poste de Nanghline. Avec les quelques dons qu’il a recueillis en France, il rêve de doter ce village d’une belle église en briques pour remplacer la vieille église en bois qui menace ruine. Il se met sans tarder à la besogne ; malheureusement ses modestes ressources sont vite épuisées. Après mille difficultés que les bâtisseurs connaissent, l’église est terminée en 1931, sauf le clocher qui ne sera construit que plus tard, en 1933. C’est un bel édifice qui fait honneur à son architecte et que Mgr Falière eut la joie de bénir le 10 mai 1931.
A la fin de l’année, M. Etchart, Père du Sacré-Cœur de Bétharram, Supérieur de la Mission de Tali, vient visiter Bhamo. Son désir est de commencer l’évangélisation des Shans de l’autre côté de la frontière chinoise et de s’informer s’il ne serait pas possible d’envoyer quelques-uns de ses missionnaires pour apprendre la langue auprès de M. Roche. L’accord est aisément conclu et au début de 1932, trois jeunes Pères du Sacré-Cœur de Betharram arrivent à Nanghline et se mettent sous la direction de M. Roche qui devient professeur. On travaille dur pendant toute l’année et on fait aussi des plans. C’est ainsi qu’on décide la création d’une école de catéchistes, indispensable pour les deux Missions de Tali et de Mandalay. La première apportera la moitié des frais de construction et au début de 1933 les travaux sont à peine commencés que M. Roche tombe de nouveau très gravement malade. Pendant quelques jours, il est entre la vie et la mort, mais transporté d’urgence à l’hôpital de Bhamo son état de santé s’améliore, grâce aux bons soins qui lui sont prodigués. Toutefois, il est tellement épuisé qu’un troisième retour en France est décidé. Il part en mai 1933, confiant la surveillance des travaux à son ami M. Bastide. Il revient en 1934, et ramène avec lui son compagnon de départ M. Bouffanais, qui deux jours après son arrivée, est frappé d’hémiplégie, dont M. Roche sera atteint lui aussi six ans et demi après. La retraite des missionnaires terminée, M. Roche reprend le chemin de Nanghline. Il y trouve l’école de catéchistes fonctionnant déjà sous la direction d’un des Pères de Bétharram, les deux autres Pères étant déjà installés de l’autre côté de la frontière. Au début de 1935, l’école de catéchistes ne répondant pas aux espoirs qu’il escomptait, le Père Bétharramite retourne dans sa Mission. Au début de 1936, M. Roche revient à Bhamo pour s’occuper de l’école, ce qui ne l’empêche pas de faire de fréquentes apparitions à Nanghline.
C’est à Bhamo qu’il reçoit les deux premiers Pères Irlandais de St-Colomban, venus sur la demande de Mgr Falière, pour prendre possession de la Mission de Bhamo. Pendant deux ans et demi, M. Roche restera avec eux pour les initier à la vie apostolique et les aider dans l’étude de la langue. Puis il faut partir. Quel sacrifice pour son cœur d’apôtre de quitter un champ d’apostolat où il a travaillé près de trente ans ! Quel serrement de cœur de laisser là des enfants qu’il a baptisés et mariés, des œuvres qu’il a enfantées dans la douleur ! M. Roche se rend de Bhamo à Mogok, le nouveau poste que le Vicaire apostolique lui confie. Là, comme à Bhamo, il se met à la besogne. C’est une nouvelle mission où tout est à fonder. Il n’y a qu’une maison que Mgr Falière vient d’acheter et qui a besoin d’urgentes réparations. Notre courageux missionnaire les fait exécuter sur-le-champ, transforme une des salles en chapelle qu’il orne avec goût, puis entre immédiatement, en contact avec les païens des environs à soixante ans sonnés, il se met à l’étude d’une nouvelle langue.
C’est au cours d’exécution de toutes ces entreprises que la paralysie vient le terrasser, en mars 1941. La nouvelle fut vite connue à Mandalay. Mgr Falière étant absent, M. Collart part aussitôt avec deux sœurs Franciscaines Missionnaires de Marie pour le soigner et le transporter à Mandalay. Ils le trouvent à l’hôpital, les derniers sacrements lui sont administrés. Pendant près d’un mois M. Collard et les sœurs restent à son chevet ; enfin, la semaine après Pâques, ils le transportent à l’hôpital de Mandalay où il arrive le jeudi 17 avril.
Très optimiste, il croit à sa guérison, quand une nouvelle attaque survenant dans la matinée du 24 avril, il rend son âme à Dieu. Les obsèques ont lieu le lendemain et il repose maintenant dans le cimetière de la léproserie à côte des confrères qui l’ont précédé dans la mort.
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References
[2806] ROCHE Claude (1897-1941)
Références biographiques
AME 1905 p. 62. 1928 p. 88. 1931 p. 168. 1933 p. 95. 1934 p. 116. 1940 p. 19. 91. CR 1904 p. 293. 1906 p. 211. 212. 1907 p. 255. 1908 p. 225. 1909 p. 216. 1910 p. 246. 247. 1911 p. 224. 1912 p. 264. 265. 266. 1913 p. 272. 273. 1914 p. 113. 1915 p. 133. 274. 1916 p. 157. 1919 p. 167. 168. 1920 p. 70. 1921 p. 117. 1922 p. 136. 1923 p. 147. 149. 150. 1924 p. 117. 1925 p. 126. 1926 p. 140. 1927 p. 139. 140. 1928 p. 143. 1929 p. 188. 189. 1930 p. 278. 1931 p. 230 sq. 1932 p. 256. 1933 p. 216. 217. 1934 p. 195. 196. 1935 p. 191. 1936 p. 194. 1938 p. 198. 1939 p. 181. 1947 p. 166. 1951 p. 175. 1961 p. 79. BME 1922 p. 447. 524. 1924 p. 189. 674. 1925 p. 57. 577. photo p. 616. 1926 p. 242. 322. 576. 1928 p. 380. 667. 794. 1930 p. 667. 792. 1931 p. 537. 847. photo p. 53. 1932 p. 65. 66. 303. 634. 800. 878. 1933 p. 78. 79. 471. 500. 560. 637. photo p. 100. 1934 p. 367. 1935 p. 291. 525. 1936 p. 532. 678. 760. 1938 p. 304. 703. 708. 783. 1939 p. 71. 148. 294. 1940 p. 144. 633. 725. 732. 780. 1941 p. 17. 85. 118. 155. 232. 452. 497. 498. 1948 p. 249. MDA 1949 p. 180. MC 1914 p. 87. 1921 p. 186. 1922 p. 137. 1938 p. 173. 1939 p. 388. EC1 N° 89. 92. 101. 285. 298. 429.
Bibliographie
Sermons pour tous les dimanches et Fêtes de l'année", en Shan, 272 pages.
"The New Testament in Shan", 1936.
"Catéchisme et prières en Shan", Mandalay, 1936.