Marcel SELIER1911 - 1973

[3571] SELIER Marcel est né le 25 janvier 1911 à Saint-Rome-de-Tarn (Aveyron).
Admis aux MEP en 1934, il est ordonné prêtre le 5 juillet 1936 et part le 15 septembre suivant pour la mission de Malacca-Singapour.
Il est d’abord envoyé à Ipoh, puis à Balik Pulau sur la côte ouest de Penang (1939), à Machang-Butok (1947), à Kangar (Perlis) (1960) et enfin à Kulim (1963-1973).
Il meurt le 15 août 1973 à Penang. Il est inhumé suivant son désir près de l’église de Machang-Bubah.

[3571] SELIER Marcel (1911-1973)
Notice nécrologique
[3571] SELIER Marcel, Pierre, André, est né le 25 janvier 1911 à Saint-Rome-de-Tarn, dans le diocèse de Rodez (Aveyron). Il fait ses études secondaires au Petit Séminaire de Belmont de 1923 à 1929. Il entre au Séminaire des Missions Etrangères le 25 octobre 1934. Ordonné prêtre le 5 juillet 1936, il part le 15 septembre suivant pour la Mission de Malacca-Singapour.

Après un stage d'adaptation à la paroisse Saint Pierre-Saint Paul, à Singapour, il est envoyé en milieu cantonnais à Ipoh. En 1939, il est à Balik Pulan sur la côte ouest de Penang, en milieu Akka. Le Père Sélier y passera toute la guerre et au-delà (1939-1947). A son retour de congé qu'il a pris en 1947-1948, il est nommé à la paroisse de Machang-Butok-Kulim, où il va bâtir un presbytère en dur et une église qui sera achevée en 1958. Entre temps, il a construit les deux chapelles de Sungei Lunbu et de Machang-Butok-New Village. Il est un des premiers Pères français à obtenir la citoyenneté malaise, après l'indépendance, en 1958.

Le Père Sélier prend son deuxième et dernier congé en France de juin 1959 à mai 1960. Il est ensuite nommé curé de Kangar (Perlis) à la frontière de la Thaïlande. Il y restera jusqu'en 1963. A cette date, il se retrouve à Kulim qu'il ne quittera plus.

Pasteur, mais aussi peintre à ses heures et même archéologue, sans parler de ses études de l'Ecriture Sainte et des traductions qu'il a pu faire, de sa connaissance de l'Islam et du Coran et de son intérêt pour les Juifs et la Franc-maçonnerie...

Début 1973, le Père Sélier se sent plus fatigué : le diabète le taraude depuis des années. Ne croyant guère à la Médecine, il refuse en plus de prendre ses congés et le 15 août 1973, il meurt d'une crise cardiaque. Le Père Sélier repose, selon son désir formel, près de la vieille église en ruines de Machang-Bubah au milieu de ceux auxquels il avait consacré sa vie.