Jean-Baptiste DUQUESNAY1842 - 1877
- Statut : Prêtre
- Identifiant : 1055
Identité
Naissance
Décès
Missions
- Pays :
- Vietnam
- Région missionnaire :
- 1870 - 1877 (Saigon)
Biographie
[1055]. DUQUESNAY, Jean-Baptiste-Denis, originaire de la Chapelle-en-Juger (Manche), naquit le 29 décembre 1842, fit ses études dans son diocèse, fut ordonné prêtre le 15 juin 1867, et exerça le ministère, en qualité de vicaire, à La Chaise-Baudouin jusqu'au 14 février 1868, puis à Saint-Amand jusqu'au 1er juin 1869.
Aspirant du Séminaire des M.-E. le 21 juin suivant, il partit le 6 juillet 1870 pour la Cochinchine occidentale. Après avoir administré le district de Tan-trieu jusqu'en 1874, il professa au séminaire de Saïgon. Au début de 1877, Mgr Colombert le nomma supérieur du petit séminaire de Cai-nhum, nouvellement construit, et lui confia le soin de l'organiser. A peine Duquesnay avait-il mis la main à l'œuvre qu'il tomba malade, et peu après succomba à l'hôpital de Vinh-long, dans la nuit du 27 avril 1877.
Nécrologie
M. DUQUESNAY
MISSIONNAIRE APOSTOLIQUE DE LA COCHINCHINE OCCIDENTALE.
A la date du 30 avril, Mgr Colombert avait encore la douleur de nous annoncer la mort de M. Duquesnay, décédé à Vinh-long le 27 du même mois.
M. Jean-Baptiste-Denys Duquesnay était né à la Chapelle-en-Juger (diocèse de Coutances), le 29 décembre 1842.. Après avoir exercé le ministère ecclésiastique dans son diocèse pendant trois ans, il entra au séminaire des Missions-Étrangères en 1869. L'année suivante, il fut envoyé dans la Cochinchine française. Il y desservit d'abord une chrétienté voisine de Bien-hoa ; puis il fut appelé comme professeur au séminaire de Saïgon. Au commencement de 1877, il fut chargé de diriger un petit séminaire de fondation nouvelle. C'est là, au milieu de ses travaux d'installation, que la maladie vint le visiter. Transporté à l'hôpital militaire de Vinh-long, il y reçut des docteurs et des soeurs de Saint-Paul de Chartres tous les soins qu'exigeait la gravité de son mal. Mais, hélas ! tout fut inutile, et bientôt tout espoir de le sauver fut perdu. Dès lors, il se prépara saintement à la mort. Il demanda lui-même et reçut avec de grand sentiments de foi les derniers sacrements et l'indulgence plénière, et s'éteignit doucement au milieu de la nuit du 26 au 27. « Sa mort, nous écrit Mgr de Samosate, fut celle d'un bon prêtre qui s'est voué à l'apostolat dans les Missions lointaines, et qui, chaque jour de sa vie, a fait l'oeuvre de Dieu avec joie et courage.
« La mort de M. Duquesnay est vraiment pour moi une perte irréparable. Il avait toutes les qualités désirables pour faire prospérer l'établissement dont il était le premier directeur. »
Références
[1055] DUQUESNAY Jean-Baptiste (1842-1877)
Notes bio-bibliographiques. - M. C., ix, 1877, p. 586.
Notice nécrologique. - C.-R., 1877, p. 56.